Alors que le coronavirus fait de sérieux dégâts, les organisateurs de Roland-Garros ont très rapidement décidé de reporter la compétition. Interrogé sur le sujet, Gilles Simon a blâmé l'attitude égoïste de la FFT et des autres instances majeures du tennis.
Les fédérations se déchirent à cause du coronavirus. C'est en tous les cas ce qu'a estimé Gilles Simon. Pour freiner la propagation du coronavirus, les activités sportives ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre. De son côté, la FFT ne s'est pas contenter de suspendre Roland-Garros, mais elle l'a reporté très vite à une date ultérieure (à partir du 20 septembre). Un acte que Gilles Simon a du mal à accepter. Selon le joueur français, la fédération française - comme les autres d'ailleurs - ferait preuve d'égoïsme.
«Roland a pris cette décision parce qu’on lui laisse la place pour le faire»
« Je suis très critique sur la gouvernance du tennis pendant la crise, avec autant d’entités qui ne pensent qu’à elles, c’est ça le plus gros point faible du tennis. Chacun veut sauver sa peau dans son coin. Si je pense à Roland-Garros, qui a choisi la date de son report avant tout le monde ? Roland a pris cette décision parce qu’on lui laisse la place pour le faire. Le reste, c’est le bal des faux-culs. Tous les autres étaient en train de se poser la question de se positionner sur ces dates. L’US Open essaiera de se sauver de la même façon, on ne sait pas encore comment. En déplaçant Roland-Garros, la Fédération n’a pas pensé à sauver le circuit, mais à sauver le tournoi, les emplois, et je comprends. Le problème, c’est que personne n’a les moyens de les en empêcher », a-t-il regretté lors d'un entretien accordé à 20 Minutes.