Après leur victoire éclatante en Top 14 l’an dernier, les joueurs du Stade Toulousain, emmenés par Antoine Dupont, ont célébré ce 23e sacre comme il se devait. Pourtant, Dorian Aldegheri a choisi une fête différente, privilégiant le festival Hellfest. Une décision surprenante qui a surpris ses coéquipiers.
Leader de Top 14, le Stade Toulousain reste le grand favori pour conserver son titre à l’issue de la saison. L’an dernier, les hommes d’Ugo Mola avaient remporté le 23ème bouclier de Brennus de son histoire en écrasant l'Union Bordeaux-Bègles (59-3) à Marseille. Logiquement, Antoine Dupont et ses coéquipiers avaient fêté comme il se doit ce sacre, mais un joueur manquait à l’appel au moment de célébrer au Capitole.
« Tu sors de la finale, tu prends le billet et tu vas au Hellfest »
Interrogé par RMC, Dorian Aldegheri a reconnu qu’il avait préféré se rendre avec le kiné Benoît Castera au festival Hellfest, dédié aux musiques extrêmes, plutôt que de rester avec les joueurs du Stade Toulousain : « On a eu ce délire l'année dernière, oui. On s'est dit, on prend les places pour le Hellfest, mais on ne savait pas si on allait parvenir en finale. On a pris les billets d'avion au dernier moment. C'était génial. Pareil, c'est une expérience à vivre. J'aime bien sortir du cadre, vivre des expériences comme ça. Je suis donc allé au Hellfest avec "Ben". Tu vis des moments monstrueux. On a vu Metallica! C'était génial. Tu sors de la finale, tu prends le billet et tu vas au Hellfest. Tu te mates les concerts de rock, tu rentres, et tu fais la bringue avec l’équipe. C'est pas beau ça (rires)? Bon, c'est vrai que quand je suis parti, j'avais un petit pincement. Je me suis dit, tu y vas, tu n’y vas pas… Mais c'est une expérience. Tu ne pourras pas le vivre tous les ans, fais-le. Et du coup je suis parti. C'est vrai que le Capitole, je l'ai fait parfois et à chaque fois, c'est différent, énorme aussi. »
« Ils m'ont pris pour un grand fou! »
Alors qu’Antoine Dupont et ses coéquipiers ont donc été mis de côté, Dorian Aldegheri reconnaît que les Toulousains ont été surpris : « Ils m'ont pris pour un grand fou! Un grand "jobard" (rires). Mais comme je te le dis, je ne me prends pas la tête. C'est comme ça. Après, j'avoue qu’il ne faut pas le faire tout le temps. Il faut se mettre la place des autres aussi. Il ne faut pas que tout le monde le fasse. »