Roger Federer a disputé le dernier match de sa carrière, mettant fin à 25 ans d'une carrière riche en succès. En plus de son talent indéniable, le Suisse conservait une rigueur assez impressionnante lors de ses entrainements. Dans le clan Federer, on explique la réussite du maitre à jouer par cette capacité à ne jamais rechigner devant l'effort.
Une défaite et puis s'en va. La légende du tennis mondial tourne l'une des plus belles pages de l'histoire du sport. Roger Federer a tout gagné durant sa carrière et son entraineur Ivan Ljubicic dévoile les clés de son succès. Pour le Croate, un coach ne peut pas rêver mieux que le Suisse pour travailler.
Tennis : La révélation du clan Federer sur l'annonce de sa retraite https://t.co/M0chMJU8yg pic.twitter.com/LqBtH3KOES
— le10sport (@le10sport) September 25, 2022
«C'est la personne idéale à coacher»
Il n'y a pas de secrets lorsqu'un sportif performe aussi longtemps au plus haut niveau. L'entrainement est la base du succès. A ce sujet, Ivan Ljubicic décrit la rigueur que s'imposait Roger Federer. « Comment il était à l'entrainement ? Toujours ouvert sur de nouvelles choses. Toujours "pushy". Il n'y a pas eu une fois en sept ans où il a dit "non", où j'ai dû dire "et si on s'entraînait plus ?". C'est lui qui demandait toujours, et nous qui nous inquiétions pour savoir si ce n'était pas un peu trop. Qu'est-ce que je peux dire ? C'est la personne idéale à coacher » a confié l'entraineur du Suisse à L'Equipe.
«Il faut être prêt à prendre ses responsabilités»
Avec un joueur aussi talentueux que Federer, les coachs arrivent parfois à court d'idée. « Mon plan avec Federer ? D'abord, écouter, comprendre sa mentalité, sa façon de penser, de voir le tennis. Après, on essaie d'améliorer tous les détails possibles. Je ne vais pas vous mentir : il y a eu des périodes où j'avais le sentiment qu'il n'y avait pas grand-chose à ajouter... On se sent parfois un peu stupide, on est avec une machine parfaite, il suffit de laisser se dérouler les choses ! Mais il y a aussi des moments plus difficiles où il faut être là, même s'ils étaient rares avec Roger. Il faut être prêt à prendre ses responsabilités » a-t-il avoué.