Tennis : La stratégie de Gaël Monfils pour préparer Roland-Garros !
La rédaction

Pour préparer au mieux Roland-Garros, Gaël Monfils restera une semaine de plus aux États-Unis après le tournoi de Miami et zappera Monte-Carlo.

Après trois semaines d’arrêt pour cause de genou gauche douloureux, Gaël Monfils (28 ans) va faire son retour à la compétition cette semaine, au Masters 1000 de Miami. « Je n'avais pas envie de couper, je me sentais bien. Je jouais bien pendant la Coupe Davis, je m'étais bien entraîné physiquement et, là, je recommence à zéro », déplore-t-il dans les colonnes de L’Equipe. Et la suite ? Après Miami, un tournoi qui ne lui réussit pas forcément (Trois éliminations dès son premier match en sept participations), Monfils prolongera son séjour aux États-Unis. C’est donc à Houston, dans dix jours, plutôt qu’à Monte-Carlo (12-19 avril), qu'il reprendra contact avec la terre battue.

« ON SAURA À ROLAND-GARROS SI ON A EU RAISON, OU PAS »

« Houston, c'est un tournoi que j'avais bien aimé (en 2013), et j'avais dit aux organisateurs que je reviendrais, explique-t-il. Ma première idée était de faire aussi Monte-Carlo, mais le coach trouvait que c'était dur d'enchaîner. Surtout si je fais une bonne semaine à Houston. » Et son entraîneur Jan De Witt de poursuivre. « Houston ne posera aucun problème de décalage horaire et Gaël aura le temps de s'adapter, même a minima, à la terre battue. » Ce choix s'imbrique aussi parfaitement dans la préparation imaginée par le coach dans la perspective de Roland-Garros (24 mai-7 juin). « Cette option nous permet de caler un bloc de deux semaines de préparation sans tournoi (du 12 au 26 avril) ». L'open de Munich puis les deux Masters 1000 sur terre battue, Madrid (3 -10 mai) et Rome (10 -17 mai) sont ensuite au programme avant une nouvelle semaine de préparation en amont du Grand Chelem français. « Gaël a besoin de temps pour se concentrer sur l'entraînement, au lieu de penser déjà au prochain tournoi. On a envisagé la saison sur terre battue dans son ensemble. On a choisi une stratégie. On saura à Roland-Garros si on a eu raison, ou pas ».

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