Avec la victoire de Daniil Medvedev en finale de l’US Open face à Novak Djokovic, des perspectives s’ouvrent pour la nouvelle génération du tennis. Confrontée à la puissance des 3 cadors du circuit jusque là, elle peut désormais se mettre à rêver.
Et si la nouvelle génération prenait le pas sur l’ancienne ? Un passage de témoin est peut-être en train d’avoir lieu depuis la victoire à l’US Open de Daniil Medvedev face au grandissime favori, le numéro 1 mondial Novak Djokovic. Le Serbe avait déjà éprouvé des difficultés à écarter Alexander Zverev en demi-finale. Le dernier joueur à avoir accédé au dernier carré était lui aussi issu de la nouvelle génération : le canadien Félix Auger-Aliassime. Pour Patrick Mouratoglou, ces joueurs marquent de plus en plus de leur empreinte le tennis.
« Maintenant on peut dire que c’est différent, il y a des ouvertures »
« Avant, la seule question que l’on se posait quand Roland‐Garros arrivait c’était de savoir qui Rafael Nadal allait battre en finale. Maintenant l’histoire a changé (…). Tsitsipas est l’un de ceux qui peut le faire. Il peut gagner des tournois du Grand Chelem et devenir numéro 1 mondial. Il a la motivation, il a ce qu’il faut dans la raquette. Mais il y en a d’autres comme Medvedev, Zverev. Je pense que ces trois là sont les plus proches mais il y en a encore derrière. En revanche, je pense que cette génération a une pression énorme car par le passé Roger, Rafa et Novak étaient tellement au dessus qu’il n’y avait finalement pas de suspense, voire de possibilités. Maintenant on peut dire que c’est différent, il y a des ouvertures » a expliqué le coach de Serena Williams dans des propos relayés par Welovetennis.