Né en 1987 a Belgrade, Novak Djokovic a grandi en pleine guerre des Balkans. Comme dans chaque guerre, la vie n'était pas facile. Le vainqueur de l'Open d'Australie s'est livré sur son enfance très délicate, bercé par deux conflits géopolitiques sur son territoire. Avec sa fondation, il oeuvre désormais pour qu'aucun n'enfant ne vive ce qu'il a vécu dans le passé.
Avant tout le succès qu'on lui connait, Novak Djokovic a vécu l'enfer. Si la vie semble plutôt bien lui réussir en ce moment, lui qui a remporté l'Open d'Australie ce dimanche, le Serbe a connu des moments terribles. Lorsqu'il avait à peine 3 ans, la Serbie était plongée en pleine guerre des Balkans. Ce conflit s'est divisé en deux parties et s'est étendu jusqu'en 2001. Il a raconté cette épreuve difficile lors d’une interview sur Sony Sports Network.
Djokovic va exploser Nadal et Federer https://t.co/AscJglP2U3 pic.twitter.com/xACW2Tk8Vb
— le10sport (@le10sport) January 30, 2023
«Nous avons connu deux guerres»
« Je viens de la Serbie des années 90, où nous avons connu deux guerres et un embargo pendant six ans. Je faisais la queue avec mon grand‐père et des centaines de personnes pour du pain et du lait tous les matins à 5 heures afin que notre famille puisse manger. Je sais ce que ça fait. J’apprécie encore plus tout ce que j’ai, tout ce que j’ai eu la chance d’avoir, tout ce que la vie et Dieu m’ont donné », confie le nouveau numéro un mondial. Touché par cette période, Novak Djokovic fait de son mieux pour aider les plus démunis
«J’essaie d’aider les gens»
« Je suis toujours conscient qu’il y a tellement de gens dans le monde qui ont beaucoup moins de chance et, par le biais de ma fondation, du centre de tennis en Serbie – vous l’avez mentionné – j’essaie d’aider les gens de toutes les manières possibles. Je sais que je n’en fais pas assez, je peux toujours en faire plus, mais je fais de mon mieux », détaille le Serbe à son intervieweur, l’ancien joueur indien Somdev Devvarman. Un récit poignant du co-détenteur de titres du Grand Chelem.