Bernard Laporte, qui n’est plus président de la Fédération française de rugby depuis ses démissions en janvier dernier, a livré un long entretien au Daily Mail ce mercredi. Il y raconte notamment les dessous de l’arrivée de Fabien Galthié à la tête du XV de France en 2019, abords que le rugby tricolore traversait une période délicate.
Dans seulement quelques jours, le XV de France va donner le top départ de sa Coupe du monde, avec un choc très attendu face aux All Blacks. Grands favoris les Bleus vont disputer une compétition attendue et surtout préparée depuis quatre années par Fabien Galthié, qui a succédé à Jacques Brunel au poste de sélectionneur.
XV de France : Nouveau coup dur pour Galthié avant les All Blacks https://t.co/4OHvYkt0ZU pic.twitter.com/OTpGmdsjMx
— le10sport (@le10sport) August 30, 2023
Fabien Galthié a toujours visé la Coupe du monde 2023
Dès son arrivée à la tête du XV de France, il a en effet annonce vouloir construire un projet sur quatre ans, avec justement pour but cette Coupe du monde. L’une de ses décisions les plus marquantes est évidemment l’installation d’une ossature d’équipe précise et des jeunes joueurs qu’il a emmené à multiplier les sélections pour se faire de l’expérience au plus haut niveau. Le visage des Bleus a effectivement peu change au fil des saisons, sauf graves blessures.
« Quand j’étais entraîneur, il était mon capitaine »
Personne ne sait encore si tout ce travail aura suffi à offrir à la France son premier titre mondial, mais Bernard Laporte était persuadé que Fabien Galthié était l’homme de la situation dès le départ. « J'ai dit "Fabien, je veux te voir" et il m’a dit que le rugby était fini pour lui. J'avais beaucoup confiance en lui. Quand j’étais entraîneur, il était mon capitaine. Nous avons décidé qu'il rejoindrait l'équipe de France en 2019 » a déclaré l’ancien président de la FFR, dans un entretien accordé au Daily Mail. « Il est cool, il est drôle, il est exigeant. Si vous n'avez pas de charisme, vous ne gagnez pas. Si les joueurs ne vous aiment pas, c'est fini. Quand on voit l'équipe de France, ils sont cool. Comme Fabien, ils savent où ils vont, pas de stress ».