La maladie qui inquiète le XV de France !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Battu sur le fil en Angleterre (25-26), le XV de France laisse échapper ses rêves de Grand Chelem à Twinckenham. Une défaite frustrante lors de laquelle Louis Bielle-Biarrey, auteur de deux essais, a été l'un des meilleurs français. Et pourtant, il avait débuté la seconde période en vomissant. Un problème récurrent qui a inquiété Thomas Ramos.

Très ambitieux après avoir terrassé le Pays de Galles la semaine dernière (43-0), le XV de France se déplaçait à Twickenham samedi avec le plein de confiance et la ferme intention de s'imposer afin de poursuivre son rêve de Grand Chelem. Mais au terme d'un match pourtant maitrisé, les hommes de Fabien Galthié ont subi une défaite très frustrante, encaissant un essai dans la dernière minute. Les Anglais remportent donc le Crunch d'un petit point (26-25) et privent leurs rivaux du Grand Chelem.

Bielle-Biarrey, les vomissements inquiétants

Néanmoins, côté tricolore, un joueur s'est particulièrement distingué. Il s'agit de Louis Bielle-Biarrey. Auteur de deux essais, mais également de la passe décisive sur le troisième essai, tout en se montrant actif en défense. Et pourtant, LBB avait commencé la seconde période par des vomissements. Une situation qui a inquiété Thomas Ramos. « J'étais un peu inquiet. Ça fait un petit peu peur de voir quelqu'un vomir comme ça, alors que tout va bien », assurait l'arrière du XV de France en zone mixte après le match.

«J'étais un peu inquiet»

Une situation récurrente pour le joueur de l'UBB, régulièrement pris de stress. Souvent trop émotif, Louis Bielle-Biarrey souffrait cette fois victime d'un léger « mal de ventre ». Une situation impressionnante et récurrente qui s'apparente à une forme de maladie pour le grand espoir du rugby français. Néanmoins, Thomas Ramos ajoute que les coéquipiers bordelais de LBB ont l'habitude et n'ont pas paniqué : « Apparemment, ça lui arrive une fois par match, soit à la fin, soit à la mi-temps. Là, apparemment, c'était à la mi-temps. C'est peut-être du stress ou de la pression. J'en ai discuté avec d'autres Bordelais et ils n'avaient pas l'air inquiets. » Cela n'en reste pas moins impressionnant pour les joueurs peu habitués.

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