Touché au genou droit contre l’Irlande, Antoine Dupont a annoncé ce dimanche qu’il souffrait d’une rupture des ligaments croisés. Un énorme coup dur pour la star des Bleus, mais son ancien coéquipier Sofiane Guitoune se montre confiant, affirmant que sa première blessure semblable devrait l’aider à retrouver son meilleur niveau.

« Le cœur est encore plus douloureux que le genou au moment de devoir abandonner les copains avant la dernière marche. Je suis fier de ce que nous avons accompli hier et de toutes mes forces avec vous, vous allez le faire. Rupture des ligaments croisés. C’est le début d’un nouveau défi, je vous donne rendez-vous dans quelques mois sur les terrains ». Sorti sur blessure samedi contre l’Irlande, Antoine Dupont a confirmé ce que tout le monde du rugby craignait. Pour la deuxième fois de sa carrière, le capitaine des Bleus est gravement touché au genou droit.
Antoine Dupont : L’Irlande sort du silence après la catastrophe !
— le10sport (@le10sport) March 9, 2025
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« J'avais trouvé ça plus facile la deuxième fois »
Victime d’une première rupture du ligament croisé antérieur du genou droit en février 2018, déjà contre l’Irlande, Antoine Dupont doit à nouveau gérer cette épreuve, à un âge plus avancé, lui qui aura 29 ans en novembre prochain. Faut-il s’inquiéter ? L’ancien coéquipier du capitaine français Sofiane Guitoune a lui aussi subi deux fois cette blessure (mais pas au même genou) et apporte un message optimiste. « J'avais trouvé ça plus facile la deuxième fois. Parce que je savais à l'avance ce que j'allais faire, avec qui j'allais bosser, les périodes où je n'avais pas intérêt à faire n'importe quoi, etc. En ce sens, je ne suis pas trop inquiet pour Antoine », confie-t-il, interrogé par L’Équipe.
« Il aura des caps à franchir durant ses sept ou huit mois de convalescence »
« Une fois qu'il se sera fait opérer, il ira de l'avant comme il sait si bien le faire, se fixera d'abord l'objectif de remarcher normalement, puis de recourir et ainsi de suite, poursuit Sofiane Guitoune. En fait, il aura des caps à franchir durant ses sept ou huit mois de convalescence, jusqu'au jour où il se posera autour d'une table avec le docteur du club, le chirurgien et l'entraîneur pour fixer le jour de son retour à la compétition. »