Alors que le XV de France avait envie de prendre sa revanche sur l’Afrique du Sud après le quart de finale du Mondial 2023, les Springbocks étaient une nouvelle fois plus forts ce samedi soir. Les joueurs de Fabien Galthié se sont ainsi inclinés (17-32), alors qu’ils menaient pourtant à la mi-temps. Les Bleus n’ont toutefois pas réussi à concrétiser au retour des vestiaires, ce qui aurait pu être différente avec Antoine Dupont.
Face à l’Afrique du Sud, le XV de France a démarré très fort. Les joueurs de Fabien Galthié ont réalisé une belle première mi-temps. Alors que les Bleus menaient au score et étaient même en supériorité numérique suite à un carton rouge pour les Springbocks, on imaginait qu’ils allaient déroulé. Ça n’a finalement pas été le cas pour Romain Ntamack et ses coéquipiers. En effet, le XV de France n’a pas réussi à creuser l’écart, gâchant plusieurs occasions. Des ratés qui ont coûté cher puisque derrière, l’Afrique du Sud n’a pas laissé passer sa chance pour repasser devant et aller chercher la victoire.
« C’est là où un joueur comme Antoine Dupont… »
Sylvain Marconnet estime d’ailleurs qu’avec Antoine Dupont, l'issue du match face à l’Afrique du Sud aurait été différent pour le XV de France. En effet, pour actu.fr, l’ancien international a fait savoir : « J’ai trouvé qu’on s’est trop précipité pour marquer. C’est là où un joueur comme Antoine Dupont aurait pu amener plus de lucidité (…) Malgré le fait qu’on ait vite mené au score, je n’ai jamais trouvé les Français vraiment libérés et ils étaient constamment sous pression. Même quand on a marqué, c’était un peu contre le cours du jeu. C’était une très belle exploitation du 2e rideau, voire du 3e, mais nos essais sont intervenus grâce à du talent, plutôt qu’une vraie construction ».
Les explications de Galthié
Tout a déraillé en deuxième période pour le XV de France face à l’Afrique du Sud. Que s’est-il alors passé ? Après la rencontre, Fabien Galthié a confié : « Autour de la 60e minute, quand on se crée trois temps forts un peu plus tôt, où on doit marquer pour continuer à mener. Et ensuite, il y a une série de pénalités aux 50 mètres et on reste un moment à défendre notre ligne. Puis il y a ce carton jaune (contre Louis Bielle-Biarrey) et un essai. Ils reviennent sur une pénalité gagnée en mêlée, encore une pénaltouche. On sent qu'après la 60e, sur des pénalités au milieu du terrain, ils envahissent notre ligne d'essai et concrétisent leurs temps forts avec efficacité ».