XV de France : Le clan Jegou/Auradou dénonce une fake news !
La rédaction

C’est une affaire qui secoue le rugby français depuis le 8 juillet dernier. Accusés de « viol avec violences en réunion » par une femme en Argentine, Oscar Jegou et Hugo Auradou sont actuellement placés en résidence surveillée à Mendoza. Ce lundi, après la divulgation d'un rapport médico-légal expliquant que la plaignante aurait subi une quinzaine de blessures, maître Antoine Vey, l'avocat des deux joueurs, parle de « fake news totale ».

Ce lundi, maître Antoine Vey, un des avocats représentant les intérêts des deux internationaux français Hugo Auradou et Oscar Jegou, a fermement réagi après la révélation, faite ce samedi par Le Parisien, de certains éléments d'un rapport médico-légal faisant état d'une quinzaine de blessures constatées sur le corps de la femme de 39 ans, victime présumée des deux joueurs.

Antoine Vey dénonce des informations « extrapolées et décontextualisées »Antoine Vey dénonce des informations « extrapolées et décontextualisées »

Invité sur RMC ce lundi matin, Antoine Vey a estimé que « L'avocat de la plaignante diffuse des informations qui sont complètement extrapolées et décontextualisées. Ce rapport contient seulement des constatations faites à partir de photos soumises à une experte qui explique ce qu'elle pense dans un document de dix pages. Cela fait deux jours qu'on entend qu'il y aurait des lésions et qu'elles seraient dramatiques. Il n'y a rien d’alarmant. » Dénonçant une « fake news », « des médias qui ne savent pas de quoi on parle et diffusent des informations en boucle qui ne sont pas les bonnes », Antoine Vey a appelé au calme, demandant à ce que « le temps judiciaire se fasse ».

Antoine Vey parle « d'éléments plutôt à décharge »

Alors que le rapport relayé ferait état de « lésions dans les parties intimes, de divers hématomes au menton, sur la paupière gauche, les deux jambes, les fesses, l'entrejambe, la poitrine et le thorax », Antoine Vey parle, lui, « d'éléments plutôt à décharge » (pour ses clients), reconnaissant des microlésions ou des marques, « il y en a effectivement 14 mais l'experte ne dit jamais que ça peut être causé par un coup ». Il assure également « qu’il n'y a pas de lésions dans les parties intimes, l'experte l'exclut.»

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