XV de France : Le chirurgien de Dupont vide son sac
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Soulagement pour le XV de France. Opéré le 22 septembre d'une fracture maxillo-zygomatique, Antoine Dupont a obtenu le feu vert pour reprendre l'entraînement. Il pourrait bien être disponible pour le quart de finale face à l'Afrique du Sud ce dimanche. Le chirurgien qui l'a opéré, Frédéric Lauwers, a pris la parole ce lundi pour revenir sur ces derniers jours agités.

Le XV de France est enfin fixé. Après un rendez-vous avec son chirurgien, Antoine Dupont a été autorisé à reprendre l'entraînement et à rejouer. Une excellente nouvelle pour Fabien Galthié, qui se prépare à défier l'Afrique du Sud en quart de finale. Le professeur Frédéric Lauwers a opéré Dupont le 22 septembre dernier. Relativement discret, il a finalement pris la parole pour revenir sur cette opération.

« J’étais disponible »

« J’étais disponible, Antoine est un joueur de Toulouse, c’est un peu pour cette raison qu’on a fait appel à moi. Pour qu’il soit pris en charge rapidement dans un univers qui est le sien, près de sa famille. Mais beaucoup de chirurgiens auraient pu traiter ce type de fracture » a-t-il déclaré. Mais interrogé sur la santé de Dupont, Lauwers n'a pas souhaité rentrer dans les détails. « Le secret médical, c’est la règle. Le médecin prononce le serment d’Hippocrate après avoir passé sa thèse, c’est important. Certains pensent que c’est juste un truc à lire pour avoir un diplôme mais d’autres, comme moi, considèrent qu’ils sont soumis à ce serment » a confié le professeur dans un entretien accordé au Parisien

« Ce que j’ai vu m’a parfois fait rire, parfois fait pleurer »

Désormais, Lauwers veut tourner la page et reprendre son travail. Il a, toutefois, adressé un tacle à certains observateurs. « Je n’ai pas lu tout ce qu’ont dit mes collègues dans la presse mais ce que j’ai vu m’a parfois fait rire, parfois fait pleurer, développe-t-il. Chaque cas est singulier et particulier, ils donnaient leur avis sur la question sans savoir du tout de quoi on parlait » a-t-il lâché. Désormais, il souhaite retrouver l'anonymat : « Mon idée était de rester en retrait parce qu’il faut protéger le secret médical. Les décisions qui sont prises ne sont pas soumises au référendum national, je préférais donc rester à l’écart du brouhaha. Il me tarde de revenir dans l’ombre ».

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