Soulagement pour le XV de France. Opéré le 22 septembre d'une fracture maxillo-zygomatique, Antoine Dupont a obtenu le feu vert pour reprendre l'entraînement. Il pourrait bien être disponible pour le quart de finale face à l'Afrique du Sud ce dimanche. Le chirurgien qui l'a opéré, Frédéric Lauwers, a pris la parole ce lundi pour revenir sur ces derniers jours agités.
Le XV de France est enfin fixé. Après un rendez-vous avec son chirurgien, Antoine Dupont a été autorisé à reprendre l'entraînement et à rejouer. Une excellente nouvelle pour Fabien Galthié, qui se prépare à défier l'Afrique du Sud en quart de finale. Le professeur Frédéric Lauwers a opéré Dupont le 22 septembre dernier. Relativement discret, il a finalement pris la parole pour revenir sur cette opération.
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— le10sport (@le10sport) October 9, 2023
« J’étais disponible »
« J’étais disponible, Antoine est un joueur de Toulouse, c’est un peu pour cette raison qu’on a fait appel à moi. Pour qu’il soit pris en charge rapidement dans un univers qui est le sien, près de sa famille. Mais beaucoup de chirurgiens auraient pu traiter ce type de fracture » a-t-il déclaré. Mais interrogé sur la santé de Dupont, Lauwers n'a pas souhaité rentrer dans les détails. « Le secret médical, c’est la règle. Le médecin prononce le serment d’Hippocrate après avoir passé sa thèse, c’est important. Certains pensent que c’est juste un truc à lire pour avoir un diplôme mais d’autres, comme moi, considèrent qu’ils sont soumis à ce serment » a confié le professeur dans un entretien accordé au Parisien.
« Ce que j’ai vu m’a parfois fait rire, parfois fait pleurer »
Désormais, Lauwers veut tourner la page et reprendre son travail. Il a, toutefois, adressé un tacle à certains observateurs. « Je n’ai pas lu tout ce qu’ont dit mes collègues dans la presse mais ce que j’ai vu m’a parfois fait rire, parfois fait pleurer, développe-t-il. Chaque cas est singulier et particulier, ils donnaient leur avis sur la question sans savoir du tout de quoi on parlait » a-t-il lâché. Désormais, il souhaite retrouver l'anonymat : « Mon idée était de rester en retrait parce qu’il faut protéger le secret médical. Les décisions qui sont prises ne sont pas soumises au référendum national, je préférais donc rester à l’écart du brouhaha. Il me tarde de revenir dans l’ombre ».