En prison puis détenus en résidence surveillée, Oscar Jégou et Hugo Auradou sont libres depuis ce lundi 12 aout. Les deux joueurs du XV de France accusés de viol aggravé par la police argentine ont vu leur situation évoluer tout récemment, mais pas question encore pour eux de quitter le pays et rentrer en France.
On aurait aimé parler de rugby cet été, mais ce n’était malheureusement pas le sujet principal. La tournée du XV de France en Amérique du Sud a tourné à la catastrophe, puisqu’après le dérapage raciste de Melvyn Jaminet, c’est l’énorme affaire liée à Oscar Jégou et Hugo Auradou qui a éclaté. Les deux internationaux tricolores sont concernés par une mise en examen pour viol aggravée, par la police argentine.
Rugby - Top 14 : Un sacrifice de Jaminet après son scandale raciste ? https://t.co/CqR1Mdq5Zz pic.twitter.com/6JoviKuCLq
— le10sport (@le10sport) August 10, 2024
« Ces deux garçons viennent de vivre un cauchemar pour une chose qu’ils n’ont jamais commise »
Un gros rebondissement a eu lieu ce lundi 12 aout, puisque le procureur en charge de cette affaire a annoncé que Jégou et Auradou son désormais libres. Ils sont toutefois dans l’interdiction de quitter le territoire argentin jusqu’à la fin de l’enquête. « Ces deux garçons viennent de vivre un cauchemar pour une chose qu’ils n’ont jamais commise. Le plus important, maintenant, c’est que leur innocence soit reconnue, qu’ils rentrent en France et défendent à nouveau les couleurs de leur club » a expliqué leur avocat argentin Rafaël Cuneo Libarona, pour Rugbyrama.
« Ils veulent rester ensemble à Mendoza, où se déroulent l’enquête et des auditions »
« J’espère aussi qu’ils rejoueront au plus vite en équipe de France. Ils veulent rester ensemble à Mendoza, où se déroulent l’enquête et des auditions » a annoncé l’avocat d’Oscar Jégou et d’Hugo Auradou, évoquant également la suite pour ses clients. « S’ils peuvent désormais s’entrainer dans un stade de la ville ? C’est difficile parce que ce sont à présent deux personnes très connues, très identifiables dans la ville. Mais ils pourront bientôt le faire, je pense. Il n’y a pas de risque de fuite, de toute façon. Il y a soixante journalistes à la porte de leur maison ».