«Vous pouvez écrire qu’on est morts» : Humilié par Urios, il craque
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Perpignan n'a pas existé face à Clermont. En grand danger en championnat, la formation entraînée par Franck Azéma n'a pas arrangé son cas en s'inclinant lourdement ce samedi soir (31-13). Mais avant les deux dernières journées de Top 14, le manager de 54 ans ne veut pas enterrer son équipe.

Perpignan va vivre une fin de saison irrespirable. Ce samedi soir, l'équipe du sud-ouest s’est lourdement inclinée sur la pelouse de Clermont, coaché par Christophe Urios. 13ème avant d’aller défier La Rochelle et le Stade toulousain, la formation entraînée par Franck Azéma va devoir réaliser un exploit pour conserver sa place en Top 14. Interrogé après la défaite de son groupe, le technicien perpignanais n’était pas alarmiste.

Azéma félicite ses joueurs

« À la 71ème minute on a eu l’opportunité de revenir à quatre points. Dans les moments où on a dû saisir l’opportunité, on a été imprécis, on a eu l’opportunité de passer à 10-0 également, on ne l’a pas fait. Après, félicitations à Clermont qui a fait un match très engagé aussi et qui a été réaliste, voire hyper réaliste dans ses temps forts. Elle a eu cette différence avec nous aujourd’hui. Je pense qu’on s’est envoyé. Franchement, dans l’état d’esprit, on était là. On a juste manqué de justesse dans ce qu’on voulait réaliser, avec en plus trois cartons jaunes, c’est frustrant. Il nous reste deux journées, on doit se battre pour gratter chaque point » a déclaré Azéma en conférence de presse.

Perpignan règle ses comptes

Dans le vestiaire, les joueurs accusaient forcément le coup. « Déçu et frustré », le club veut croire à un sauvetage in-extremis. Alors que la presse l’a sans cesse interroger sur la peur d’une descente, Azéma s’est fortement agacé. « Vous pouvez écrire qu’on est morts si vous voulez, cela ne me dérange pas. Ce n’est pas fini, je vous le dis. » a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Blog RCT. La réaction est attendue.

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