Urios : Son vestiaire dévoile les coulisses de son coup de gueule !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Ce samedi, Clermont s’est largement imposé face au Stade Français (55-20). Toutefois, malgré cette victoire, Christophe Urios, entraîneur de l’ASM, était loin d’être content de la copie rendu par ses joueurs. Ainsi, il n’a pas hésité à pousser un coup de gueule dans le vestiaire. Une prise de parole racontée par Baptiste Jauneau.

Malgré la victoire de Clermont, Christophe Urios n’avait pas forcément le sourire. Excédé par le comportement de ses joueurs, l’entraîneur de l’ASM a haussé le ton : « J’en peux plus… Franchement, depuis que je suis ici, je suis fatigué de ce comportement. Je n’ai jamais connu ça ailleurs. Jamais. Tu ne sais jamais si on est là, tu ne sais jamais comment ça va se passer. Aujourd’hui (ce samedi), comment tu peux faire la première mi-temps qu’on a fait ? C’est un match important à jouer, c’est le dernier à domicile pour certains qui arrêtent leur carrière… Et on subit pendant 40 minutes. C’est impensable ! Je leur ai demandé s’ils ne se foutaient pas de ma gueule ».

« Christophe a poussé un coup de gueule »

Demi de mêlée de Clermont, Baptiste Jauneau était aux premières loges pour ce coup de gueule de Christophe Urios. Et dans des propos rapportés à Rugbyrama, il a fait savoir concernant cette prise de parole : « Quels ont été les mots de Christophe Urios à la mi-temps ? Christophe a poussé un coup de gueule. Je n’ai pas eu besoin d’en rajouter (rires), on était tous déçus de nous. J’ai juste dit qu’il fallait retrouver notre jeu et le faire bien plutôt que de commencer à parler dans tous les sens. Et tout le monde était au clair là-dessus ».

« Les mecs m’ont porté »

Lors du succès de Clermont face au Stade Français, Baptiste Jauneau a lui livré une performance remarquable. Evoquant sa copie rendue, il a expliqué : « C’est parce que j’ai bien été entouré. Seul, on ne peut jamais rien faire. Les mecs m’ont porté. Je pense que j’avais aussi à cœur de le faire pour Fritz (Lee) quand même. Parce que prendre ce rôle de capitaine n’a pas été simple pour moi et il m’a beaucoup aidé. En première période, ce n’était pas notre meilleur visage pour dire au revoir aux partants et surtout pour notre équipe. Il fait partie des fondations Fritz ! C’était un joker médical qui arrivait, tout le monde ne savait pas trop quoi penser et il a réussi à s’imposer et il est resté douze années ici. Il fallait aussi remercier des joueurs comme ça, comme Alexandre Fischer également, des jeunes qui sont passés par le centre de formation etc. Il fallait remercier tout le monde et aussi le public. On ne peut pas laisser un dernier visage comme la première mi-temps ».

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