UBB - Problème de salaire : Il a failli tout plaquer !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Laurent Marti, le président de l'UBB, débarquait dans ces fonctions en 2007 et reconnait avoir commis beaucoup d'erreur avec ses joueurs, notamment lorsqu'il s'agissait de négocier leurs salaires. Et Marti avoue même avoir été tout proche de tout envoyer valser et de claquer la porte de l'UBB face aux difficultés...

Interrogé par Placéco en mai dernier, Laurent Marti s'était livré à coeur ouvert et sans détour sur son rôle de président de l'UBB. Il a notamment évoqué avec franchise sa gestion financière du club girondin, et admet avoir commis certaines erreurs, notamment lorsqu'il s'agissait de négociations de salaires avec les nouvelles recrues de l'UBB.

« J'ai failli abandonner »

« C'est un peu schizophrène ! Cela n'a pas été évident pour moi au début. J'ai même commis des erreurs parce qu'il y a des choses que je ne voulais pas trop payer. Je négociais certainement trop à la baisse la rémunération des joueurs, je voulais les faire venir pour moins cher qu'ailleurs et je voulais qu'ils adhèrent au projet du club avant tout. Cela m'a fait perdre un petit peu de temps. Par exemple, je voulais Matthew Clarkin mais je lui ai proposé un salaire trop bas. Plus tard, il m'en a parlé et j'ai compris que je devais m'adapter. Je ne mesurais pas ce que je faisais, en fait. Je ne m'en rendais pas compte. Très vite, j'ai compris que c'était un drôle de challenge, risqué. La troisième année, j'ai failli abandonner. (Silence) », révèle Laurent Mati, qui a donc été tout proche de tout plaquer à l'UBB.

Marti est finalement resté

« Ce qui m’a retenu ? Un coup de fil d'Alain Rousset. Je venais d'envoyer un mail à mes proches collaborateurs pour les informer que j'avais pris ma décision d'arrêter. Les journalistes m'attendaient. Suite à cet appel au cours duquel Alain Rousset m'a demandé de ne pas partir - pourtant le sport, franchement, ce n'est pas forcément sa tasse de thé ! - je me suis dit que si un président de Région me demande de rester, c'est que mon rôle importe et donc je dois continuer. La Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux m'a soutenu aussi. Ces deux aides ont beaucoup compté pour moi », poursuit le patron de l'UBB.

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