La saison dernière, l’UBB n’est pas passée loin d’un improbable doublé. Après sa victoire en Champions Cup contre Northampton (28-20), les partenaires de Maxime Lucu ont échoué d’un rien contre Toulouse en finale du Top 14 (39-33). Pour enfin mettre la main sur son premier Bouclier de Brennus, Bordeaux va devoir opérer de nombreux changements, comme l’a affirmé Yannick Bru.
Cette saison encore, le Stade Toulousain a montré qu’il était le plus grand club de France, en venant à bout de l’UBB en finale du Top 14 (39-33). Les partenaires de Louis Bielle-Biarrey ne sont pas passés loin d’enfin mettre la main sur leur premier Bouclier de Brennus, mais ils peuvent se consoler avec leur victoire inoubliable en finale de Champions Cup contre Northampton (38-20).
De gros changements à l’UBB
L’UBB a donc remporté la première Champion Cup de son histoire, mais maintenant les Bordelais veulent faire de même avec le Top 14. Yannick Bru estime donc que des grands changements seront nécessaires pour que les coéquipiers de Matthieu Jalibert deviennent enfin la meilleure équipe de France. « On va construire pas mal de choses en termes d'état d'esprit. On va élire nos leaders, définir des objectifs de performance, de comportement. Il fallait du changement en année 3. Le challenge pour le staff sera de renouveler des choses », a déclaré l’entraîneur bordelais à Sud-Ouest.
« Il faut qu’ils se préparent à souffrir »
Pour être performant en Top 14, l’UBB va devoir se préparer au mieux. Lors d’un entretien accordé au Midi-Olympique, Yannick Bru a notamment déclaré que ses joueurs allaient devoir souffrir afin d’être prêts pour la reprise du championnat le 7 septembre. « Nous fonctionnons selon le principe de responsabilité qui veut que ce sont les joueurs qui ont le contrôle de leur corps. Il faut savoir que les cinq semaines qu’on a données à la majorité de l’effectif, c’est le maximum de vacances qu’on pouvait offrir avec une reprise du Top 14 le 7 septembre. Chacun avait la responsabilité d’entretenir sa forme. Chacun a reçu une documentation dite de transition pour effectuer un travail personnel. Ceux qui n’ont pas voulu l’effectuer, c’est leur responsabilité. Il faut qu’ils se préparent à souffrir beaucoup sur les quatre ou cinq prochaines semaines. »