Alors que le Tour de France bat son plein, Bernard Laporte a lâché une anecdote surprenante. Ministre des sports sous le mandat de Nicolas Sarkozy (2007-2009), l'ancien président de la Fédération française de rugby avait refusé de vendre la Grande Boucle à l'UCI alors dirigée par le Néerlandais Hein Verbruggen.
Alors que le Tour de France bat son plein cet été, Bernard Laporte a partagé une anecdote étonnante liée à la Grande Boucle, témoin de son attachement profond à l’épreuve et de son rôle déterminant dans sa protection. Ministre des Sports entre 2007 et 2009, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la Fédération française de rugby a révélé avoir été approché par Hein Verbruggen, alors président de l’Union Cycliste Internationale (UCI), pour céder le Tour à l’organisation mondiale.
Les confessions de Laporte
Fervent passionné de cyclisme, Laporte n’a jamais envisagé une telle éventualité. « Je suis fan. Roland-Garros et ça, c’étaient les rendez-vous de l’été. J’étais un dingue de Bernard Hinault. Je l’ai rencontré une dizaine de fois dans ma vie, quel plaisir. J’ai 61 ans et je le bade encore. Le Tour, petit, je regardais toujours. Il est passé deux fois devant chez mes parents, à Gaillac. C’était l’événement. Avec mes frères, on faisait des paris au café. On se créait des classements avec nos pronostics. Et on regardait toutes les étapes » a confié l'ancien président de la FFR au Midi Libre.
Un refus catégorique
Fort de cette passion d’enfance, Laporte n’a pas hésité à opposer une fin de non-recevoir au dirigeant de l’UCI : « Quand j’étais ministre, Hein Verbruggen voulait racheter le Tour de France et l’affilier à l’UCI. Il était venu me voir avant d’aller voir ASO. Je lui ai dit : ‘Mais vous plaisantez ou quoi ? On ne va jamais vendre notre patrimoine sportif, c’est à nous ça. Ce n’est pas moi qui décide, certes. Mais n’y comptez pas’. Le mec était virulent. Il voulait interdire certaines équipes de venir. Je ne l’ai plus jamais revu ensuite » a-t-il lâché.