Rugby - Top 14 : Mohed Altrad, contacts... Les vérités de Vern Cotter sur son arrivée à Montpellier !
Jean-Guillaume Daunizeau

Fraîchement nommé nouvel entraîneur de Montpellier, Vern Cotter explique les raisons d'un tel choix.

Une nouvelle page se tourne donc au MHR. MohedAltrad, influent président de Montpellier, s'est séparé des services de JackWhite et a donc confié les rênes à Vern Cotter, ancien sélectionneur de l’Écosse. Invité à s'exprimer dans les colonnes de Midi-Olympique sur son arrivée dans l'Hérault, l'ex-coach de Clermont estime que ce projet lui convenait mieux que celui des Chiefs, formation néo-zélandaise.

« Notre destination initiale, c’était la Nouvelle-Zélande, mais... »

« Notre destination initiale, c’était la Nouvelle-Zélande. Je pensais rentrer à la ferme. Ensuite, il y a eu des contacts avec les Chiefs, qui me permettaient de rentrer au pays et de rester dans le rugby. Mais il fallait encore vivre loin de la ferme. Des contacts avancés ? Oui, assez avancés. Mais à ce moment, Monsieur Altrad m’a appelé. Et alors ? J’ai eu une sensation de déjà-vu. Je me suis rappelé ma première conversation avec René Fontès, avant d’arriver à Clermont. Il y a un gros projet, dans un club qui ambitionne d’être champion de France pour la première fois. Cette idée de construction m’a plu. Je me suis alors dit : ''Si c’est pour rester dans le rugby et ne pas vivre à la ferme, pourquoi pas la France ?'' Je connais le pays, je m’y sens bien. Ma famille aussi. Le projet est intéressant. On a donc décidé de venir à Montpellier. Montpellier n’a encore jamais gagné le titre de champion de France. C’est un challenge excitant. Comment se sont faits les premiers contacts avec les dirigeants montpelliérains ? Le téléphone a sonné, un soir. C’était Monsieur Altrad qui m’appelait directement, sans passer par mon agent. Il y a eu plusieurs conversations, le projet m’intéressait. Mais je ne suis pas seul à entrer en compte dans ce genre de décision. Mes choix impliquent une famille. Par exemple, l’existence d’une école bilingue à Baillargues, à côté de Montpellier, a été un élément important pour mes enfants. Finalement, le projet cochait toutes les cases, professionnelles et familiales. En arrivant, j’ai trouvé de l’engouement, que ce soit chez les Français, les SudAfricains, les Fidjiens ou autres. Il y a chez chacun l’envie de faire quelque chose de bien pour cette ville. Par exemple, contrairement à ce que j’avais pu entendre, tout le monde prend des cours de français », assure Vern Cotter.

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