À nouveau interrogé sur sa décision de quitter la présidence du RCT, Mourad Boudjellal revient sur cette passation de pouvoir avec Bernard Lemaître.
Promis au départ à la fin de la saison, Mourad Boudjellal aura finalement passé le témoin à BernardLemaitre en décembre dernier. L’ancien président du RugbyClubToulonnais se concentre désormais sur un nouveau projet : la reprise du club de foot de Toulon, pensionnaire de National 1. Dans un long entretien au Figaro ce jeudi, l’homme d’affaires varois en profite pour évoquer son départ du RCT.
«Concernant mon départ, je savais que j'allais être croqué et j'ai laissé faire parce que je voulais partir»
« Est-ce que le rugby me manque ? Je le suis toujours un peu. Mais, vous savez, quand j'ai quitté l'édition après y avoir passé 20 ans, j'ai coupé. J'ai un peu coupé avec le rugby mais j'ai repris avec le coronavirus. Parce que moi, ce qui me passionne c'est l'économie et j'adore toutes ces problématiques. Concernant mon départ, je savais que j'allais être croqué et j'ai laissé faire parce que je voulais partir. J'ai laissé Bernard Lemaître mettre en place un système de charges que le club ne pouvait pas supporter. Pour qu'il soit dans le rouge. Je savais très bien comment ça allait se passer à l'arrivée. Qu'il dirait "je suis obligé de remettre de l'argent" et qu'il me le reprocherait. Et qu'il aurait totalement oublié que c'était sa volonté. Mais je me suis dit que ma sortie était monnayée et plutôt bien. C'était le moyen d'activer ma sortie. Est-ce que ça me manque ? Non. Quand je regarde Canal +, c'est encore moi le président... (Rires) Le stade qui crie, ça me manque. Je vais aller le chercher ailleurs », précise MouradBoudjellal.