Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou, Louis Picamoles est contraint de faire sa rééducation à domicile à cause du coronavirus. Malgré tout, la rééducation du pensionnaire de Montpellier ne devrait pas être retardé par le confinement.
Louis Picamoles croise les doigts. Opéré d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche à la mi-janvier, le troisième-ligne de Montpellier est en pleine rééducation. Alors que le confinement est de mise pour freiner la propagation du coronavirus, Louis Picamoles est dans l'obligation de préparer son grand retour à domicile. Lors d'un entretien accordé à L'Equipe, l'ex-international français a expliqué que seul un nouveau pépin physique pouvait compromettre la progression de sa guérison.
«Si, un matin, mon genou est plus douloureux, je suis coincé»
« Si cette rééducation forcée à domicile risque de retarder mon retour sur les terrains ? Pour le moment, non. La seule chose qui me manque, ce sont les soins. La rééducation, je le répète, ce n'est pas un souci. Mais si, un matin, mon genou est plus douloureux, là je suis coincé. Au club, le kiné te déverrouille tranquillement, il t'enlève quelques tensions et ça permet de passer la séance plus facilement. En ce moment, ce n'est pas possible. Tu fais différemment. Idem après les séances, quand tu te fais masser. L'optimisation n'est pas maximale pour encaisser les séances quotidiennes, mais je ne vais pas perdre de temps », a-t-il expliqué.