À l'aube de la troisième journée du Top 14, Clermont est déterminé à inverser la tendance après deux revers consécutifs. Face à Pau, ce samedi à domicile, l'enjeu est double : renouer avec la victoire et célébrer dignement le centenaire de l'ASM. Christophe Urios, l'entraîneur, a rappelé l'importance de l'obligation de résultat.
Avec deux défaites au compteur, face à Bayonne puis Toulouse, Clermont a bien l’intention de se refaire ce samedi (14h30), à domicile, contre Pau. D’autant qu’il s’agit d’une journée particulière pour l’ASM, qui fête son centenaire dans l'élite. Présent face à la presse avant la 3e journée de Top 14, Christophe Urios a prévenu ses troupes.
« On est payés pour gagner les matchs »
« Notre obligation de résultat est permanente. On est payés pour gagner les matchs. J’ai amené ce contexte sur le ton de l’humilité. En fait, nous sommes un chaînon de l’histoire du club. Ça appelle à l’humilité quand même. L’histoire du club est incroyable. On l’a abordé évidemment, parce qu’on va avoir de jolis maillots, donc je ne voulais pas qu’il y ait des distractions. Mais l’obligation du résultat est permanente, elle est tout le temps là, on est payés pour gagner le match, et le plus de matchs possible. Après, cela rajoute effectivement une forme de spectacle autour du match, puisqu’il va y avoir beaucoup d’anciens, beaucoup d’animations, et ça, c’est bien, mais cela ne nous concerne pas », a confié Urios, rapporté par Rugbyrama.
« On fait partie de cette aventure »
« On a une idée sur la façon de préparer le match, de jouer le match, et de gagner le match. C’est ça qui nous préoccupe. Après, tout le reste autour, on en est conscients, on l’apprécie, mais ce n’est pas notre combat, estime l’entraîneur clermontois. Par contre, cela nous rend fiers d’être dans un club qui est un grand club du rugby français et européen, avec une histoire importante, des titres, mais pas seulement, avec une qualité de jeu, une qualité humaine. On fait partie de cette aventure. Cela nous renforce, bien sûr. Mais ce n’est pas une pression. C’est même une envie de continuer à porter notre pierre à l’édifice. »