Après l’affaire Melvyn Jaminet, le XV de France se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une énorme polémique, avec deux joueurs accusés d’agression sexuelle en Argentine. Il s’agit d’Hugo Auradou et d’Oscar Jégou, avec ce dernier qui s’est exprimé pour la première fois après la sortie de cette affaire.
C’est décidément une période très noire pour le XV de France. Seulement quelques heures après que la sortie d'une vidéo où l’on voit Melvyn Jaminet tenir des propos ouvertement racistes, ce sont deux jeunes espoirs convoqués par Fabien Galthié qui ont été arrêtés par la police argentine le 8 juillet. Hugo Auradou et Oscar Jégou, respectivement deuxième-ligne de la Section Paloise et troisième-ligne du Stade Rochelais, sont accusés d’agression sexuelle.
XV de France : Racisme, agressions sexuelles… Les plus gros scandales de l’histoire des Bleus https://t.co/swk5Aw8D8U pic.twitter.com/oRmg4B9W0d
— le10sport (@le10sport) July 9, 2024
La police argentine arrête deux joueurs du XV de France
Les faits reprochés aux deux joueurs du XV de France seraient survenus dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Mendoza, là où s’est tenu le premier test-match de la tournée estivale (13-28). Dans la soirée qui a suivi cette rencontre, Auradou et Jégou auraient rencontré une femme qui, selon leur version des faits rapportée ce mardi par RMC Sport, les aurait suivis de son plein gré jusqu’à leur chambre d’hôtel.
Jégou nie toute agression sexuelle et violence
Via son entourage, Oscar Jégou nierait toute agression sexuelle ainsi que toute violence et aurait expliqué avoir eu une relation consentie avec la plaignante. Elle aurait quitté l’hôtel le lendemain des faits et se serait rendue directement au commissariat, afin de porter plainte contre les deux internationaux français. RMC Sport nous rapporte que dans l’entourage du joueur du Stade Rochelais, on craint que lui ainsi que Hugo Auradou aient été la cible d’une supposée arnaque qui frappe parfois des personnalités en Argentine. Pour le moment, le club rochelais comme la Section Paloise se sont refusés à tout commentaire, tandis que la FFR a de son côté annoncé vouloir attendre l'évolution de cette affaire.