Poussé vers la sortie par le Stade Toulousain en 2016, Vincent Clerc ne semble pas avoir digéré cet épisode, et l’ex-ailier international livre ses vérités à ce sujet.
Passé par le Stade Toulousain entre 2002 et 2016, Vincent Clerc a donc vécu la majeure partie de sa carrière professionnelle au sein de la Ville Rose. Pourtant, en 2016, ses dirigeants de l’époque ont subitement décidé de ne pas le conserver, et l’ancien ailier du XV de France a donc été poussé à l’exil, vers le RC Toulon. Interrogé ce lundi par le Midi Olympique, Clerc règle ses comptes avec le Stade Toulousain.
« Ça méritait plus de franchise »
« Quinze ans de club, ça méritait plus de franchise. Ça m’a fait mal. La blessure survenue derrière avec Toulon n’est sûrement pas anodine. Quand tu te trouves dans de mauvaises dispositions mentales, même si c’est du passé, tu le payes. D’une semaine à l’autre, j’avais appris que j’allais jouer mon dernier match à Ernest-Wallon. J’avais tout fait dans le stress, invité vite ma famille et mes amis pour qu’ils puissent y assister, cherché une maison, des écoles pour les enfants et ma femme devait trouver un nouveau job. J’aurais préféré qu’on me le dise en amont. Ce virage a été violent. Je n’ai pas donné certains détails et je ne les donnerai pas. J’ai toujours été réglo, jusqu’au bout. J’arrivais en fin de carrière, je comprends qu’on ait besoin de changer de génération et que ce n’est pas évident de dire les choses aux mecs restés longtemps. Mais j’avais laissé la porte ouverte : ce n’est pas un souci si c’est la fin. C’était plutôt une démarche du club de vouloir me garder. Ce retour en arrière, quelques mois plus tard, m’avait déçu. On est dans un sport de haut niveau, on ne peut pas faire plaisir à tout le monde et il n’y a pas de récompense à avoir, mais l’honnêteté est importante pour bien finir les histoires », assure Vincent Clerc.