Après plusieurs rebondissements dans ce dossier, c'est bien le projet porté par Christophe Dominici qui a été retenu pour le rachat de Béziers. Yannick Pons, associé de l'ancien international français, est revenu sur les coulisses de ce succès.
Finalement, c'est bien le projet porté par ChristopheDominici et ses riches investisseurs émiratis qui a été choisi pour reprendre Béziers. Ce n'était pas gagné pour l'ancien international français puisque dans un premier temps, c'est le projet de RenéBouscatel qui avait été retenu, de quoi susciter la colère de Dominici. « Je veux rétablir certaines vérités car nous avons le sentiment d’avoir été traités comme des moins que rien. (...) J'ai mis tout mon cœur, toute mon âme dans ce projet. Aujourd'hui, on subit une offense. On avait envie de faire de ce club le plus grand d'Europe. C'est très grave ce qui vient de se passer », avait-il confié il y a quelques jours. Dominici a donc obtenu gain de cause au final, et dans des propos accordés au Midi Olympique, son associé, Yannick Pons, est revenu sur ce retournement de situation.
« À chaque fois que l’un de nous reculait, les autres l’entouraient »
« Tout était en place dans les temps que nous avions annoncés. Mais entre-temps, il y a eu leur communication, le fait qu’ils n’étaient plus vendeurs et que René Bouscatel arrivait… Voilà un bel exemple de communication. C’était évidemment faux, les faits le prouvent. Ça arrive, parfois, en négociation… Face aux obstacles qui s’accumulaient, nos investisseurs ont pensé à se retirer du projet. Puis Christophe et enfin moi, en début de semaine. À chaque fois que l’un de nous reculait, les autres l’entouraient : « On ne lâche pas. On ne lâche rien. Nous allons au bout tous ensemble. » Plus que tout, ce sont les supporters qui nous ont aidés à tenir. Tout ce peuple biterrois qui s‘est rangé derrière nous, les glorieux anciens du club, l’Association. Tout ce soutien a joué un rôle central. Sans eux, nous aurions sans doute abandonné. Sans notre maire, aussi, qui a été très bon mercredi, au cœur de la crise, pour jouer l’apaisement et ramener tout le monde autour de la table, dans le calme », confie-t-il dans le Midol.