Régulièrement miné par les blessures depuis le début de sa carrière, Romain Ntamack avait notamment été contraint de déclarer forfait pour la Coupe du Monde 2023, qui se déroulait en France. Son père Emile s'est confié sur l'état d'esprit du demi d'ouverture du XV de France et du Stade Toulousain face à la blessure, et fait quelques révélations troublantes.

Victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche le 12 août 2023 avec le XV de France lors d’un match contre l’Écosse en préparation du Mondial 2023 qui se déroulait en France, le contraignant à près de huit mois d’indisponibilité, Romain Ntamack avait donc loupé cette échéance majeure dans sa carrière. Il faut dire que le demi d'ouverture du Stade Toulousain est un habitué des blessures, et son père Emile Ntamack s'était confié sans détour à ce sujet en janvier dernier dans les colonnes du Parisien.
« Faire attention aux messages envoyés par son corps »
« Ce n’est jamais facile. Mais il a cette force de caractère… Sur l’instant, il y a la douleur mais ensuite, très vite, il se projette vers l’avenir, il envisage la suite et la possibilité de son retour. Romain génère beaucoup d’ondes positives. La blessure pour lui, ce n’est pas une fin (…) Cela lui a aussi fait prendre conscience qu’il faut qu’il se protège, qu’il doit s’écouter, faire attention aux messages envoyés par son corps. Ce n’est pas simple quand il y a cette envie permanente, cette force qui pousse à aller toujours plus loin », confie le père de Romain Namack, lui même ancien joueur majeur du XV de France dans les années 90.
« Il s’est posé des questions... »
Et Emile Namack évoque également la réaction de son fils à son forfait pour la Coupe du Monde 2023, révélant au passage que le numéro 10 du XV de France s'était posé de sérieuses questions pour son avenir : « Son absence pour la Coupe du Monde ? C’est une épreuve dans une carrière. Il a très vite basculé sur le travail à effectuer pour revenir. Il n’avait pas le choix, c’était ça ou se laisser abattre. Évidemment, au moment de la blessure, quand il a compris qu’il ne pourrait pas disputer la Coupe du monde, il y a eu un sentiment d’injustice, il s’est posé des questions. Mais il faut voir le bon côté des choses. Cela forge le caractère, le mental. C’est une remise en question profonde qui permet de progresser ».