Alors qu'il fait aujourd'hui partie des joueurs majeurs du XV de France et du Stade Toulousain, Romain Ntamack a eu droit à un héritage très particulier de par ses parents, avec un père également ancien international de rugby et une mère professeur d'EPS. Le demi d'ouverture des Bleus s'est livré sans détour à ce sujet.

Pur produit issu du centre de formation du Stade Toulousain qu'il avait rejoint à l'âge de 5 ans, Romain Ntamack marche donc sur les traces de son père, Emile. Ce dernier avait porté les couleurs rouge et noir de 1988 à 1995, et compte également 46 capes avec le XV de France. D'ailleurs, dans un entretien qu'il avait accordé en août 2023 à Red Bulletin, Romain Ntamack explique en quoi les caractéristiques physiques et mentales léguées par son père et sa mère constituent un héritage très précieux dans sa carrière de joueur.
« Mon père et ma mère, des personnalités très complémentaires »
« Grands-parents, parents, frères, oncle : toute la famille a fait ou fait du rugby, et a toujours été derrière moi. J’ai été, dès le début et tout au long de ma carrière, soutenu et encouragé. Ça nous a plutôt bien réussi avec Théo, mon petit frère. Être un Ntamack, ça veut dire avoir hérité des qualités de mon père mais aussi de ma mère (professeure d’EPS, ndlr), qui ont des personnalités très complémentaires. De mon père, je tiens les qualités physiques, de ma mère le mental, le fait de ne jamais rien lâcher. Et d’avoir toujours cette bienveillance avec mes partenaires et les personnes qui m’entourent », confie Romain Ntamack, qui a peaufiné sa connaissance du rugby dès son plus jeune âge avec son père Emile.
« Il savait que je voulais être numéro 10 »
« Il y a aussi des choses qui nous distinguent : je ne joue pas au même poste que mon père (Émile Ntamack évoluait au poste d’ailier, de centre ou d’arrière, ndlr) : certes il courait plus vite que moi et était plus costaud, moi je suis plus un gestionnaire, l’aspect vision du jeu et stratégie faisaient moins partie des priorités de mon père, alors qu’en tant que demi d’ouverture, je pèse sur l’orientation du jeu. Malgré tout, c’est en regardant les matches avec lui et en les analysant que j’ai pu progresser aussi vite à mon poste d’ouvreur, il savait que je voulais être numéro 10 et me donnait tous les conseils », poursuit le numéro 10 du XV de France et du Stade Toulousain.