Départ d’Antoine Dupont : Sa mère dit non !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

A 29 ans, Antoine Dupont fait aujourd’hui le bonheur du Stade Toulousain. C’est en 2017 que le demi de mêlée a rejoint les bords de la Garonne, débarquant en provenant de Castres. Mais voilà qu’entre Dupont et le Stade Toulousain, l’union aurait pu se faire bien avant. Plusieurs rendez-vous ont alors été manqués et la mère du Français ne serait pas étrangère à cela. Explications.

Avant de régaler le Stade Toulousain et ses fans, Antoine Dupont a fait ses armes ailleurs. En effet, c’est sous le maillot de Castres que celui qui est aujourd’hui considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de rugby du monde s’est révélé. Mais voilà que dès son plus jeune âge, Dupont était dans les radars du Stade Toulousain, mais ça s’est alors soldé par plusieurs échecs.

« Ma mère ne voulait pas que je parte »

En 2022, Antoine Dupont avait raconté pour GQ ses différentes arrivées manquées au Stade Toulousain, dont l’une à cause de sa mère. « Quand j’avais 14 ou 15 ans, le Stade Toulousain m’avait contacté, mais j’étais dans mon collège à Lannemezan et je ne me voyais pas du tout partir à la ville. Ma mère ne voulait pas que je parte non plus, ça tombait bien ! », avait d’abord expliqué Dupont.

« Pas mal de clubs m’ont contacté, dont Toulouse, encore une fois »

Celui qui a fini par rejoindre le Stade Toulousain en 2017 a ensuite confié : « Je suis donc parti à Auch, où j’ai fait mon lycée et y ai passé trois ans là-bas. Quand j’ai eu 18 ans, le club est descendu en Fédérale 1, il a donc perdu son statut professionnel. C’est ce qui m’a poussé à partir, sinon je serais resté. Pas mal de clubs m’ont contacté, dont Toulouse, encore une fois. Mais je n’ai pas vraiment réfléchi à l’offre sportive, j’avais eu des contacts avec des gens qui s’occupaient du centre de formation et des Espoirs mais aucun avec ceux de l’équipe première, les professionnels. Alors qu’à Castres oui, avec Serge Milhas, qui était l’entraîneur principal. Il m’avait dit que je serai troisième 9 avec Rory Kockott et Cédric Garcia. Kockott allait être international donc je savais que j’allais jouer dès ma première année en pro. C’est ça qui m’a motivé. Et ce fut le cas puisque j’ai même joué avant qu’il parte en équipe de France. Ma première saison pro, j’ai dû faire douze matches, mon choix a donc été payant. Jouer aussi jeune m’a aidé pour la suite ».

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