Antoine Dupont a été opéré du visage vendredi dernier et devrait faire son grand retour dans cette Coupe du monde lors des quarts de finale. Un choix qui semble être validé par le corps médical, même si un docteur, spécialisé dans le dopage, estime que la santé d'Antoine Dupont est mise en danger s'il revient si vite.
La blessure d'Antoine Dupont avait de quoi donner des sueurs froides aux fans du XV de France. La fracture maxillo-zygomatique qu'il a subie avait de quoi compromettre la suite de sa Coupe du monde. Heureusement, son opération le lendemain de ce choc face à la Namibie lui permettra de rejouer durant ce Mondial, au grand dam d'un médecin, qui voit d'un mauvais œil ce retour précipité.
«Il faut qu’il joue»
Dans l'émission Super Moscato Show diffusée sur RMC, Vincent Moscato, ancien rugbyman suppliait Antoine Dupont de tenir sa place pour la suite de la Coupe du monde : « Bien entendu qu’il faut insister, déjà pour le gamin, il veut insister. Évidemment que tout le monde veut qu’il joue, mais lui, il donnerait sa vie pour faire un quart de finale de Coupe du monde pour peut-être être champion, c’est ce qui compte le plus pour un sportif. C’est lui qui veut jouer, il faut lui donner le maximum de chances et d’atouts pour qu’il puisse jouer numéro neuf. Prudent ou pas prudent ? S’il se repète, il se repète, on ne lui arrachera pas la tête ce n’est pas grave. Mais il faut qu’il joue. »
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— France Rugby (@FranceRugby) September 21, 2023
«Le cas Antoine Dupont ou non-assistance à joueur en danger»
Sur le réseau social X (ex-Twitter), le docteur Jean-Pierre de Mondenard, spécialisé en médecine du sport et expert des questions de dopage n'est pas du tout de cet avis et prévient le XV de France et Antoine Dupont si ce dernier choisi de rejouer lors des quarts de finale de la Coupe du monde : « Le cas Antoine Dupont ou non-assistance à joueur en danger. Le staff médical du XV de France se dit optimiste pour la participation du joueur au quart de finale. On lui demande juste d’être réaliste : un 2e choc sur la face aurait des conséquences forcément aggravées. »