Après une saison 2024-2025 marquée par l’amertume d’une élimination dès les barrages des phases finales du Top 14, Christophe Urios est bien déterminé à faire mieux avec son ASM Clermont Auvergne. Le manager de 59 ans peut d’ailleurs miser sur son expérience pour que son groupe soit uni sous le même objectif, lui qui a déjà eu affaire à un clash qui l’a fait paniquer par le passé.
La saison 2024-2025 a été de véritables montagnes russes pour l’ASM Clermont Auvergne. Les Clermontois sont passés de la joie d’une qualification sur le fil pour les phases finales du Top 14 à la déception d’une élimination dès les barrages. Christophe Urios n’avait d’ailleurs pas caché son amertume, estimant que le manque de régularité de son équipe leur avait coûté cher. Le manager de 59 ans est donc déterminé à faire mieux cette saison. Et pour cela, le coach de l’ASM Clermont Auvergne compte unir ses joueurs sous le même objectif. Il peut d’ailleurs miser sur son expérience pour y parvenir, lui qui a déjà eu affaire à un clash qui l’a fait paniquer par le passé.
«Je revois encore Thibault Lassalle dire qu’on était nuls»
« Je vais vous citer un cas d’école, Oyonnax en 2014, la saison où l’on se qualifie en Top 14. L’année d’avant, on finit douzièmes en se maintenant d’extrême justesse, à un point au goal-average avec Perpignan. Pour la deuxième saison, on avait fait un bon recrutement avec des mecs comme Soane Tonga’uhia et Maurie Fa’asavalu qui étaient ambitieux. Sauf que dans le groupe, j’avais deux courants : d’un côté ceux qui avaient vécu le maintien miraculeux, et de l’autre ceux qui débarquaient et qui voulaient gagner. En clair, les premiers visaient le maintien et les autres voulaient le top 8 » a d’abord confié Christophe Urios dans un entretien pour Midi Olympique.
«Cette fracture au sein du groupe me faisait même douter»
« Pendant toute la présaison, je n’ai pas réussi à les mettre d’accord. Arrive la pause du mois de novembre, et là on est derniers, avec tous les voyants de performance au rouge. On refait le point, et là rebelote, les deux courants s’opposent. Je revois encore Thibault Lassalle dire qu’on était nuls et qui s’énervait à chaque fois qu’il entendait parler de top 8. Mais les nouveaux ne lâchaient pas car ils trouvaient qu’on s’entraînait bien, qu’on avait une bonne équipe, qu’on perdait de peu... Cette fracture au sein du groupe me faisait même douter » a ensuite ajouté Christophe Urios. « On avait deux matchs à reprise : un déplacement au Racing et la réception de La Rochelle. J’ai dit aux joueurs que si on récoltait cinq points sur ces deux matchs, on jouait le top 8. Si on prenait moins, on visait le maintien. Résultat, on gagne au Racing et on bat la Rochelle avec le bonus » a finalement conclu l’entraîneur de l’ASM Clermont Auvergne.