Alors qu'Antoine Dupont part en guerre avec la Ligue Nationale de Rugby au sujet de l'épineux sujet du salary-cap et n'a pas manqué de pousser un gros coup de gueule à ce sujet, le demi de mêlée du XV de France et du Stade Toulousain est soutenu par Matthieu Jalibert qui valide à 100% son combat.
Dans des propos accordés à l'AFP le 2 octobre dernier, Antoine Dupont s'était insurgé au sujet du salary-cap instauré par la LNR (Ligue Nationale de Rugby), actuellement fixé à 10,7M€ par club de Top 14 jusqu'à la saison 2026-2027 : « Les règles du salary-cap nous empêchent d'utiliser notre image individuelle à travers des contrats de pub classiques. Il y a 4-5 ans, il n'y avait pas de sujet. Aujourd'hui, la majorité des joueurs de l'équipe de France se sentent restreints par ce système », a dénoncé la star du Stade Toulousain.
Jalibert derrière Dupont
Antoine Dupont a donc entamé une nouvelle bagarre pour défendre les intérêts des joueurs de Top 14, et il est soutenu par Matthieu Jalibert, son partenaire au sein du XV de France : « Je suis totalement d'accord avec sa sortie. C'est important que, nous les joueurs, on soutienne Antoine parce qu'on pense la même chose. Le salary-cap est une très bonne mesure parce qu'il permet une plus grande équité entre les clubs et donc de niveler le niveau du Top 14. En revanche, le salary-cap est parfois bloquant et injuste pour certaines situations individuelles. Il va à l'encontre de la vraie valeur des joueurs », a indiqué l'ouvreur de l'UBB à L'Equipe.
« Ça nous ferme des portes »
« Nous sommes bloqués par le salary-cap, et notamment cette règle sur les contrats d'image. Si un des gros sponsors de l'Union Bordeaux-Bègles veut faire signer un contrat d'image à un joueur de l'effectif actuel, et pourquoi pas le faire intervenir dans des séminaires, le joueur en question serait d'abord obligé d'en référer au président. Et s'il y a un deal, il serait forcément intégré au salary-cap alors que ça n'a absolument rien à voir... Beaucoup ont une volonté de valoriser leur image avec des ambassadeurs. C'est logique mais ça nous ferme des portes actuellement », insiste Matthieu Jalibert. Antoine Dupont n'est donc pas tout seul dans sa lutte.