Avant d'exploser au plus haut niveau sous les couleurs du Stade Toulousain où il avait signé en 2017, Antoine Dupont avait fait ses armes du côté d'Auch et de Castres. D'ailleurs, par deux fois au cours de sa formation, le demi de mêlée du XV de France avait recalé les dirigeants de Toulouse pour privilégier les autres projets. Dupont se livre sans détour à ce sujet.
Aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs joueurs du Monde, Antoine Dupont (28 ans) a eu un long parcours avant d'atteindre ce statut de prestige. Le capitaine du XV de France et du Stade Toulousain avait démarré sa formation à Auch (2011-2014), et il avait ensuite été approché par plusieurs écuries de Top 14. Toulouse était notamment présent, mais Dupont avait préféré recaler son club de coeur pour privilégier une signature au Castres Olympique, et il avait justifié ce choix en 2021 dans les colonnes de GQ.
Toulouse déjà présent en 2014
« Quand j’ai signé, c’était beaucoup moins vrai l’histoire du derby et de la guerre entre Castres et Toulouse. C’est surtout Christophe Urios (coach de Castres de 2015 à 2019, ndlr) qui l’a amené en venant à Castres. Quand j’avais 14 ou 15 ans, le Stade Toulousain m’avait déjà contacté, mais j’étais dans mon collège à Lannemezan et je ne me voyais pas du tout partir à la ville. Ma mère ne voulait pas que je parte non plus, ça tombait bien ! Je suis donc parti à Auch, j’ai fait mon lycée et trois ans là-bas. Quand j’ai 18 ans, le club est descendu en Fédérale 1, il a donc perdu son statut professionnel. C’est ce qui m’a poussé à partir, sinon je serais resté », confie Antoine Dupont sur les coulisses de son choix porté vers Castres plutôt que le Stade Toulousain.
Dupont a préféré Castres
« Pas mal de clubs m’ont contacté, dont Toulouse, encore une fois. Mais je n’ai pas vraiment réfléchi à l’offre sportive, j’avais eu des contacts avec des gens qui s’occupaient du contre de formation et des Espoirs. Mais aucun avec ceux de l’équipe première. Alors qu’à Castres oui, avec Serge Milhas, qui était l’entraîneur principal. Il m’avait dit que je serai troisième 9 (poste de demi de mêlée, ndlr) avec Rory Kockott et Cédric Garcia. Kockott allait être international donc je savais que j’allais jouer dès ma première année en pro. C’est ça qui m’a motivé. Et ce fut le cas puisque j’ai même joué avant qu’il parte en équipe de France. Ma première saison pro j’ai dû faire douze matches, mon choix a donc été payant. Jouer aussi jeune m’a aidé pour la suite », lâche Antoine Dupont, qui avait fini par signer à Toulouse en 2017.