Antoine Dupont : L'invitation totalement «improbable» !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Véritable star du rugby mondial, Antoine Dupont est entré dans une nouvelle dimension depuis son titre olympique remporté l'été dernier à Paris à l'occasion du tournoi de rugby à 7. Et le demi-de-mêlée du Stade Toulousain reconnaît d'ailleurs que sa vie a changé depuis un an.

L'été dernier, Antoine Dupont est devenu champion olympique à Paris en décrochant la médaille d'or avec l'équipe de France de rugby à 7. Une récompense qui l'a fait passer dans une autre dimension puisque jusque-là, le capitaine du XV de France est une star du rugby, mais sa notoriété a largement grandi, le faisant entrer dans une nouvelle dimension comme il l'expliquait récemment.

«Certainement qu’il y a plus de demandes, et des choses improbables»

« Certainement qu’il y a plus de demandes, et des choses improbables, mais mon agence est là pour trier et me laisser me concentrer sur le terrain. Mais oui, il y a des invitations à des mariages, des anniversaires, des séances de dédicaces, etc. On aimerait faire plaisir à tout le monde, mais ça n’est pas possible. Après, j’ai conscience que j’ai une certaine notoriété en France. Mais le mot star, ça veut tout et rien dire. Quand on se retrouve à côté de Jay Z et Beyoncé, on n’est plus une star. C’est une question d’échelle. Il y a des sports mille fois plus médiatisés que le rugby, des joueurs qui ont fait des carrières plus riches et plus longues que la mienne… Je préfère rester en admiration devant d’autres personnes que regarder où j’en suis moi », confiait-il dans les colonnes du Parisien.

«Il y a des invitations à des mariages, des anniversaires, des séances de dédicaces, etc...»

Néanmoins, Antoine Dupont assure que son quotidien n'est pas bouleversé pour autant : « Je suis très souvent en centre-ville à Toulouse, pour boire des cafés avec mes potes par exemple. Après, j’ai une belle collection de casquettes et de lunettes, histoire d’être plus discret. Ça fait partie du jeu. Évidemment que parfois, on n’a pas envie de s’arrêter faire des photos. Mais d’un autre côté, c’est positif. Les gens viennent vous féliciter, sont contents de nous voir, c’est dur de dire non. On ne peut pas avoir les avantages des opportunités, et ne pas le rendre de l’autre côté ».

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