Natif de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées, Antoine Dupont est l'enfant du pays et sa popularité a encore grimpé en intensité depuis l'année dernière. Il n'est pas rare de voir le champion recevoir des demandes et s'impliquer sur de nombreux sujets. En ce moment, les agriculteurs subissent une crise de dermatose nodulaire et se révoltent. Antoine Dupont est appelé à la rescousse.
La dermatose nodulaire est une maladie qui touche les animaux, en particulier les bovins, et la solution pour l'éradiquer est l'abattage. Une solution qui ne convient pas du tout à de nombreux agriculteurs, qui ont décidé de se soulever ce jeudi. Dans les Hautes-Pyrénées, c'est à Antoine Dupont qu'on demande de l'aide !
Antoine Dupont appelé à la rescousse
Comme le rapporte La Dépêche ce jeudi, les agriculteurs ont installé un barrage filtrant sur la route des stations de ski dans les Hautes-Pyrénées pour sensibiliser les automobilistes à leur message. Face à la gestion actuelle de la crise de dermatose nodulaire, ils réclament de l'aide. « Antoine Dupont, notre figure emblématique du rugby, qui représente notre ruralité des Hautes-Pyrénées, on lui demande de venir à notre soutien, qu’il se positionne contre l’abattage des troupeaux en France, et sauve notre profession, notre élevage français et pyrénéen » déclare Christophe Gaillat, de la coordination rurale du départ de naissance du champion de rugby.
Le monde du rugby prêt à se soulever ?
Ces deux dernières années, Antoine Dupont s'est souvent mobilisé pour soutenir beaucoup de causes qui lui tiennent à cœur. Reste à savoir si cet appel pourra permettre de changer les choses. « Le vivier du rugby français vient de la ruralité, du monde agricole, donc aujourd’hui on aimerait que tous les clubs professionnels de rugby se manifestent et mettent une minute d’applaudissements en soutien à l’agriculture française. On souhaite que tout le monde s’oppose à l’abattage total. Aujourd’hui, on a besoin aussi des citoyens par un message sur une voiture, des commerçants, un message sur leur vitrine, non à l’abattage de nos troupeaux. Il faut qu’on sauve notre ruralité et c’est notre richesse française » poursuit Christophe Gaillat.