Capitaine et star du XV de France, Antoine Dupont s'est brillament essayé au rugby à 7 pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024. Un autre sport grâce auquel il a pu rafler une médaille d'or olympique il y a un an presque jour pour jour. Pour le choc face aux Fidji en finale (28-7), Dupont devait attendre plus de 4 heures avant de prendre son envol à son entrée en jeu. Il raconte au Parisien.
Le samedi 27 juillet de l'année passée, soit au lendemain de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, l'équipe de France de rugby à 7 était à la fête. En effet, contre les Fidji qui avaient raflé les médailles d'or aux olympiades de Tokyo et de Rio de Janeiro, les Bleus étaient au firmament au Stade de France grâce à une victoire sur le score de 28 à 7. Une victoire historique pour le premier titre olympique tricolore de l'équipe de France qui est intervenue lors de la deuxième défaite seulement des Fidjiens dans leur histoire olympique.
«Psychologiquement, c’est particulier de passer de l’un à l’autre»
Invité surprise des JO de Paris 2024 dans ce groupe de Jérôme Daret à 7, Antoine Dupont a fait la transition entre le rugby à XV et à 7 le temps d'un été. Un autre monde et il en est de même pour l'attente dans une compétition. Le même jour, le demi de mêlée du XV de France a disputé la demi-finale et la finale des JO. Pour Le Parisien, la star du rugby français est revenue ce sentiment à la fois particulier et magnifique. « Il y a cette attente de quatre heures après la demie. Psychologiquement, c’est particulier de passer de l’un à l’autre. Malgré ça, je n’ai pas ressenti trop d’émotion, car ça s’enchaîne. Entre une demie et une finale de Coupe du monde de rugby, par exemple, tu as toute la semaine pour passer par tous les états ».
«Je savais que je serais remplaçant et que je pourrais avoir un rôle décisif»
Lancé dans le bain de cette finale olympique par Jérôme Daret en tant que remplaçant, Antoine Dupont offrait un essai à l'équipe de France grâce à une passe décisive au terme d'un rush sur son premier ballon. Une certaine assurance l'habitait bien que le défi fidjien était plus que délicat à gérer. « Là, j’avais un sentiment de sérénité, même si les Fidjiens n’avaient jamais perdu un match aux JO et qu’ils nous avaient battus deux jours avant sans trop de difficultés. Je sentais que c’était pour nous. Physiquement, on était meilleurs qu’eux. Sur la durée, on serait mieux sur la fin du match. Moi, je savais que je serais remplaçant et que je pourrais avoir un rôle décisif ».