6 Nations : Après l'Irlande, il révèle le gros point faible du XV de France
La rédaction

Après leur défaite en Irlande, 32-19, le XV de France a mis fin à une série impressionnante de 14 victoires consécutives. La passe de quinze ne sera donc pas réalisée car les Bleus d'Antoine Dupont se sont heurtés à un véritable mur vert. Les Irlandais, première nation mondiale, est donc sur la route d'un cinquième sacre lors du tournoi des 6 Nations. Et la prestation française a inquiété Imanol Harinordoquy. 

L'ancien deuxième ligne du XV de France (82 sélections), Imanol Harinordoquy, s'est exprimé sur la prestation de l'équipe de France lors du déplacement à Dublin, le week-end dernier. Le vainqueur de 5 Tournoi des 6 Nations n'a pas apprécié la performance des Bleus, et espère que cette défaite va leur permettre de tirer les bonnes conclusions.

« J’ai senti plusieurs joueurs très émoussés »

Dans une interview accordée à Midi Olympique, le Basque bondissant a trouvé que ce qui manquait aux joueurs français pour embêter au maximum cette équipe irlandaise, c'était le physique : « J’ai senti plusieurs joueurs très émoussés. Certains ont très vite manqué d’essence dans le moteur, ce qui n’était pas le cas jusque-là. C’est tout simplement parce que cette équipe ne gagne plus la ligne d’avantage. Quand tu défends en reculant, c’est difficile de mettre les mains dans les rucks. »

« Peut-être que certains vont se dire qu’ils ne sont pas si installés que ça »

L'ancien rugbyman Imanol Harinordoquy, passé par Biarritz et le Stade Toulousain, pointe également du doigt l'attitude de certains joueurs du XV de France, sans les nommer : « Peut-être que certains joueurs vont se dire qu’ils ne sont pas si installés que ça, ni titulaires indiscutables. Dans un collectif, c’est pas mal aussi, ce genre de situation. Tout va dépendre de la façon dont les joueurs et le staff vont gérer ça. Chacun va devoir faire son autocritique. Le sélectionneur, les entraîneurs, les joueurs, tout le monde. Sans exception. » Premier élément de réponse le 26 février prochain, face à l'Écosse, première ex-aequo, au stade de France. 

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