Le Groupe BPCE présente sa première étude sur l'économie du sport !
Jean-Guillaume Daunizeau

Le Groupe BPCE, par le biais de son Observatoire, vient de publier sa première étude sur l'économie du sport, dirigée par Alain Tourdjman. Cette filière représente actuellement 90 milliards d'euros d'après ce rapport d'une soixantaine de pages.

Rendez-vous était donc pris au siège du Groupe BPCE, vendredi 28 février, dans le 13e arrondissement de Paris. Une conférence dans le but d'annoncer la première étude sur l'économie du sport. Un document de plusieurs pages après les recherches d'Alain Tourdjman secondé, notamment, par Agathe Blanchard. Un travail de plusieurs mois afin de présenter les chiffres de la filière sportive avec un montant total présenté par Monsieur Tourdjman, directeur des Études économiques & prospective (Groupe BPCE) : 90 milliards d'euros. Entre le nombre d'associations sportives (360.000 en France) et les entreprises (112.000), 448.000 emplois sont en jeu. Ces sociétés ont majoritairement pour but à l'heure actuelle de restaurer ou accroître leurs marges bénéficiaires (70%), tout en souhaitant développer l'innovation (68%) ou conquérir de nouveaux marchés (67%).  Une étude qui met également en avant la pratique du sport dans l'Hexagone avec quatre univers, et savoir comment se structure cette filière. Libre et autonome (la première en France), au sein de clubs, d'associations (organisation des compétitions, mission autour de l'éducation, sélection des élites, formation des jeunes, recherche de l'excellence), du sport à la demande (salles de musculation, d'escalade, futsal, squash etc.) et pour finir le sport spectacle (tous les grands événements mondiaux).  Un chiffre qui n'englobe pas tout selon ses propres déclarations, mais révélateur « d'une croissance assez impressionnante et d'une filière émergente », alors que certaines disparités existent sur le territoire, que ce soit sur la présence de grands groupes (Décathlon), de PMI ou de PME. En effet, le BPCE Observatoire met en avant dans son étude certaines régions ou quelques départements où le nombre d'entreprises liées au sport manque encore manquent à l'appel. A contrario des associations sportives, visiblement très présentes dans les milieux ruraux. 

Un lien étroit avec le ministère des Sports

Le Groupe BPCE a accepté la proposition de Roxana Maracineanu, ministre des Sports, afin de présider l'une des commissions de la filière du sport, créée par ses soins en collaboration avec le ministère de l'Économie et des Finances, et celui des Affaires Étrangères et du Développement international comme le précise Jean-Yves Forel. Le directeur général, en charge du projet 2024 en dit plus sur cette collaboration. Une commission qui aura pour but les nouveaux financements des activités sportives (améliorer le sport dans toutes ses dimensions - pratique, loisir, infrastructures). A noter que le Groupe BPCE est également fondateur du GIE France Sport Expertise, un prolongement de la filière du sport, mais cette fois-ci, de manière plus opérationnelle, qui englobe de nombreuses entreprises, de toute taille, directement liées à l'économie du sport, particulièrement sur l'organisation de grands événements en France ou à l'étranger. Le Groupe BPCE a aussi des liens étroits avec le ministère des Sports à propos de la Global Sports Week (6-7 février 2020). Énormément de personnes ont ainsi collaboré avec le Groupe BPCE afin de créer une première étude sur l'économie du sport (Ministère des Sports, Institut régional du développement du sport, Comité d'organisation Paris 2024, Fédération française de handball pour ne citer qu'eux).

Le financement d'infrastructures et les JO 2024 en vue 

Au tour de Christine Fabresse, directrice générale, Banque de proximité et Assurance, Groupe BPCE, de prendre la parole. Cette dernière présente ainsi le plan afin de sensibiliser les entreprises. « Nous nous sommes très vite positionnés sur les JO, et nous nous retrouvions dans les valeurs de l'olympisme. Mais il fallait des chiffres, chose que nous n'avions pas. Mais ce n'est pas tout. L'entreprise financera des infrastructures sur l'ensemble du territoire, tout en aidant les clubs et les associations, avec l'organisation d'un Tour de France pour l'entrepreneuriat ou l'existence d'une plateforme concernant les appels d'offres. Les JO sont une formidable opportunité pour la France et pour cette filière économique dans les années à venir. Qu'elle se développe sur le territoire, pas que sur Paris ». Aujourd'hui 90% des acteurs du sport considèrent les Jeux Olympiques 2024 comme une bonne chose, mais il faudra obligatoirement rallier certains sceptiques avant le coup d'envoi de l'olympiade parisienne.

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