Julian Alaphilippe : Marion Rousse mène une double vie, la déchirante révélation
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Le monde du cyclisme féminin a bien évolué depuis le départ à la retraite de Marion Rousse en 2015. La championne de France sur route a déjà fait part de ses problèmes d’argent pendant sa carrière. C’est pourquoi elle souhaite pérenniser la discipline et est devenue la directrice générale du Tour de France des femmes depuis trois ans. Entre son job de consultante et ses responsabilités pour le Tour, Marion Rousse est contrainte d’être éloignée de sa famille.

Depuis 2015, Marion Rousse a rangé son vélo et mis un terme à sa carrière professionnelle. A 24 ans, la championne de France sur route embrassait une toute autre profession. Devant les caméras de télévisions, elle devenait consultante pour Eurosport ainsi que France Télévisions où elle apparaît quotidiennement sur les routes de l’hexagone en période de Tour de France. Depuis 2022, elle est à la tête de la direction générale du Tour de France des femmes. De quoi lui valoir un calendrier bien chargé qui l’oblige par moments à laisser sa vie de famille avec son conjoint Julian Alaphilippe et leur fils Nino.

«Ce n’était pas toujours simple de tout concilier, mais j’avais une idée très claire en tête»

La semaine dernière, Marion Rousse s’est longuement livrée au Mag de la région Pays de la Loire. L’occasion pour elle d’évoquer son parcours jusqu’à ses fonctions actuelles. « Mon parcours scolaire a été assez classique, mais déjà tourné vers le sport. J’ai passé mon bac puis intégré une filière sportive, tout en m’entraînant énormément. Ce n’était pas toujours simple de tout concilier, mais j’avais une idée très claire en tête : suivre mon étoile, celle du vélo ».

«Je suis loin de chez moi près de deux cents jours par an, sur les routes, entre les compétitions, les réunions»

Des responsabilités qu’elle apprécie grandement, mais qui ne viennent pas sans sacrifices… et notamment d’un point de vue familial comme l'a souligné Marion Rousse. « J’ai eu la chance de pouvoir faire très tôt un métier que j’aime, d’abord sur la selle, aujourd’hui derrière le micro ou à la direction de course. Aujourd’hui, il ne faut pas perdre de vue que ce métier demande beaucoup : je suis loin de chez moi près de deux cents jours par an, sur les routes, entre les compétitions, les réunions… Mais je ne le vis pas comme un sacrifice. Au contraire, c’est une vie intense, passionnante, où chaque jour m’apprend quelque chose de nouveau ».

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