JO Paris 2024 : Huit ans après, Tony Yoka revient aux Jeux Olympiques !
Axel Cornic

Considéré comme l’un des plus grands expoirs de la boxe française lors de son sacre à Rio de Janeiro, Tony Yoka s’est éloigné du milieu amateur et olympique . Mais ce lundi, il était présent à Villepinte pour assister aux rencontres de Sofiane Oumiha et Djamili-Dini Aboudou Moindze, qui rêvent de cécrocher l’or tout comme lui.

S’il est loin de faire l’unanimité dans la boxe, Tony Yoka a été l’une des grandes figures de l’olympisme français, avec une médaille d’or aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2024. Son parcours en professionnel aurait pu être meilleur, mais il a tout récemment retrouvé la victoire à Londres, face au Belge Amine Boucetta.

« Je suis vraiment content d'être là »

Et après cette victoire, il a tenu à assister aux rencontres de ses compatriotes Sofiane Oumiha et Djamili-Dini Aboudou Moindze aux Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se sont déroulées ce lundi à Villepinte. « Je suis vraiment content d'être là. C'est vrai que je n'ai pas vécu les Jeux de l'intérieur depuis huit ans maintenant, depuis Rio, et le fait de les avoir en France c'est vraiment top » a expliqué Tony Yoka, d’après RMC Sport. « Je suis venu donner de la force, encourager les Français. Je vois que le public a répondu présent. À chaque fois que les Français boxent il y a une top ambiance et ça, ça motive sur le ring ».

« Quand tu es sur le ring et que tu entends tout ça tu as un troisième souffle qui arrive tout de suite »

Comme tout spectateur français, Yoka a hâte de savourer la suite ces Jeux Olympiques... et pas seulement en boxe ! « Je vais essayer de venir pour les combats des Français, j'ai aussi d'autres combats à regarder. Je vais regarder Clarisse (Agbegnenou) demain, mais en tout cas je suis disponible toute la semaine pour eux » a poursuivi le boxeur français. « L’ambiance ? Ça n'a rien à voir. Je l'ai vécu au Brésil et on n'avait pas cette proximité avec les gens. Je sais que les Français, parce que j'ai discuté avec certains d'entre eux, ils ressentent vraiment le fait d'être à la maison et d'avoir cet encouragement, ça transcende. Quand tu es sur le ring et que tu entends tout ça tu as un troisième souffle qui arrive tout de suite ».

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