F1 : «Pas à 100%», Alonso craint le pire
Arnaud De Kanel

La saison de Formule 1 débutera le 5 mars prochain et elle marquera le début d'une nouvelle aventure pour Fernando Alonso. Le double champion du monde espagnol y disputera son premier Grand Prix avec l'écurie Aston Martin. S'il conserve de grandes ambitions, il craint des débuts compliqués en raison de préparation écourtée. 

A 41 ans, Fernando Alonso est reparti pour une saison en Formule 1. Ce ne sera pas chez Alpine puisqu'il a rejoint Aston Martin afin de remplacer Sebastian Vettel. Le vétéran du paddock s'attend à des débuts compliqués car il ne s'est pas encore bien acclimaté à sa nouvelle monoplace. 

«Je ne serai donc pas à 100%dès le début»

« Les séances d’essais hivernaux sont très courtes. Je pense que c’est le seul sport au monde où vous faites un jour et demi d’entraînement avant de disputer un championnat du monde. Je ne serai donc pas à 100% dès le début et Lance [Stroll] sera par conséquent un repère pour moi. Cela fait déjà quelques années qu’il est dans l’équipe et à ce titre il me donnera un aperçu des performances que je devrai atteindre durant le début de la saison. Je m’attends à des courses difficiles jusqu’à ce que nous trouvions la bonne fenêtre de fonctionnement de la voiture, et la fenêtre de réglages dans laquelle nous devons travailler », a déploré Fernando Alonso dans des propos relayés par F1 Auto-Journal, avant de poursuivre. 

«L’objectif cette saison sera de construire une base solide»

« Je garde les pieds sur terre, déclare-t-il. Je mentirais en disant que nous nous battrons pour des victoires cette année. L’année dernière, le package a connu quelques difficultés comme nous l’avons tous vu de l’extérieur, mais l’équipe à l’air d’avoir appris de ces difficultés et s’est d’ailleurs beaucoup améliorée en fin d’année. L’objectif cette saison sera de construire une base de référence solide sur laquelle nous pourrons nous appuyer pour développer nos futures monoplaces dans les années à venir », a estimé le double champion du monde. Simple coup de bluff ou réel pessimisme, personne ne sait encore. De toute les façons, Aston Martin reste l'une des écuries à suivre et le paddock s'en méfie. 

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