Véritable légende du sport automobile, Lewis Hamilton a été un précurseur dans de nombreux domaines. Le septuple champion du monde britannique a été l'un des premiers à être aussi influent hors des circuits, n'hésitant pas à se lancer dans des associations ou débuter des projets sans aucun lien avec la Formule 1. Pour le Britannique, cette façon de fonctionner a été imitée depuis par d'autres pilotes.
Âgé de 39 ans, Lewis Hamilton roule pour la dernière année pour Mercedes. Ensuite, le pilote britannique rejoindre l'écurie de Ferrari et formera un duo attendu avec Charles Leclerc. Légende de la Formule 1, le septuple champion du monde a souvent été un précurseur.
«Je suis arrivé à Singapour et j’ai réalisé l’un des meilleurs tours que j’ai jamais réalisé»
En 2018, alors qu'il s'apprête à disputer le Grand Prix de Singapour, Lewis Hamilton se rend à New York pour y lancer sa collection de mode. Malgré la fatigue du voyage et un gros décalage horaire, Hamilton réalise une performance légendaire, comme il l'explique dans des propos rapportés par Nextgen-Auto : « Ce n’est pas vraiment une bonne préparation pour un week-end de course. Il faut donc être très prudent à ce sujet. Le récit qu’on a fait de moi était le suivant : "Oh, il n’est pas concentré." Mais je n’étais pas dehors pour faire la fête tard ou boire comme ça. Je suis arrivé à Singapour et j’ai réalisé l’un des meilleurs tours que j’ai jamais réalisé. Et après ça, tout le monde s’est dit : "Oh, il peut faire ça." Même Niki disait à Toto : "Tu ne peux pas laisser Lewis faire ça ! Ce n’est pas ce que fait un pilote de course !" Je leur ai prouvé le contraire. Finalement, je lui ai fait comprendre que je peux faire ces choses aussi. Bon, moins extrêmes car je ne fume pas et je ne bois pas. »
F1 - Hamilton : Ferrari prépare un coup à la Mercedes ? https://t.co/JNS6v2QIXA pic.twitter.com/LthRF6oki3
— le10sport (@le10sport) April 28, 2024
«Je pense avoir ouvert la voie»
« Alors que j’explorais ma créativité et comment m’exprimer, j’ai subi de nombreuses critiques de la part des médias. Les gens me jugeaient simplement : ’Ce n’est pas ainsi que se comporte un pilote de course’. ’Ce n’est pas ce que fait un pilote de course’. Que je n’étais pas concentré sur ma carrière de pilote de F1. Je compatis avec certains pilotes juste avant notre génération, au début des années 2000. Ils avaient clairement plus à dire ou à faire, mais ils n’étaient pas capables de le montrer. Il n’y avait pas de plateformes comme les réseaux sociaux pour s’exprimer et démontrer ce qu’on pouvait faire, avoue Hamilton.Ils n’étaient exposés que par les médias à la télévision ou dans les journaux. Si vous regardez notre monde actuel, avec tous nos moyens d’expressions, vous constaterez que certains pilotes s’expriment bien plus et bien différemment. Je ne suis plus le seul, je pense avoir ouvert la voie. »