Hamilton - Ferrari : Ça part au clash !
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Dimanche, Lewis Hamilton a finalement terminé cinquième du Grand Prix de Monaco. Le pilote britannique a parfois semblé tendu, lui dont le début de saison est décevant. A l’issue de la course, le septuple champion semble d’ailleurs s’être pris le bec avec son ingénieur Riccardo Adami, qui l’a complètement ignoré.

Ce week-end à Monaco, Ferrari a retrouvé des couleurs. Encore trop juste pour espérer une victoire cette saison, l’écurie italienne a néanmoins réalisé sa meilleure prestation de 2025 avec la deuxième place de Charles Leclerc. Lewis Hamilton lui, a terminé cinquième dans une course sans grand rebondissement pour lui. Néanmoins, la frustration commence à s’accumuler autour du septuple champion du monde.

« Tu m'en veux ou quoi ? »

A l’issue de la course, une altercation a eu lieu à la radio entre Lewis Hamilton et son ingénieur Riccardo Adami. « C'est une P5. On a perdu beaucoup de temps dans le trafic. Le reste, il faut qu'on enquête. Et ramasse [des billes de gomme sur la piste], s'il te plaît », a lâché l’Italien à Hamilton. « Ouais, un grand merci à vous les gars, comme je l'ai dit, pour avoir réparé la voiture. Ça n'a pas été le plus facile des week-ends, mais on continue à se battre, donc... oui », répond alors Hamilton, qui après un long silence, relance son ingénieur : « Tu m'en veux ou quoi ? ». Ce à quoi Adami ne répondra plus.

« Je lui ai parlé après la course, il n'était pas du tout contrarié »

Frédéric Vasseur a rapidement tenu à évacuer cette polémique : « Quand le pilote demande quelque chose entre les virages 1 et 3, nous devons attendre le tunnel pour répondre afin d'éviter de lui parler dans les virages. Ce n'est pas que nous dormons ou que nous buvons une bière sur le mur des stands, c'est simplement que nous avons convenu à l'avance d'une section de la piste où nous pouvons lui parler. Et honnêtement, ce n'est pas une source de tension que le pilote pose une question : il est entre les murs, il est sous pression, il se bat, il roule à 300 km/h entre les murs et tout va bien. Je lui ai parlé après la course, il n'était pas du tout contrarié », a confié le directeur de Ferrari, relayé par Next-Gen Auto.

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