Arrivé au terme d’un Grand Prix marqué par deux drapeaux rouges et huit abandons, Romain Grosjean est un miraculé. Aux premières loges du deuxième carambolage de l’épreuve, le pilote français raconte.
Terminer la course de ce dimanche ressemblerait presque à une chance. Avec 8 abandons, le Grand Prix de Toscane fait presque autant que l’ouverture de la saison qui en avait vu 9. Dès le 3e virage, ce sont Max Verstappen et Pierre Gasly qui ont dû renoncer à la course, entraînant la sortie d’un premier drapeau rouge. Déjà sorti par miracle sans dommage rédhibitoire de ce premier carambolage, Romain Grosjean, qui a terminé 12e de l’épreuve, était encore aux premières loges pour le deuxième accident groupé, survenu au redémarrage de la course.
« La plus grosse frayeur de ma carrière »
Sollicité par Canal+ après l’arrivée, le pilote de Haas a raconté les deux accidents « Honnêtement, quand ça tape au virage 3, je sens l'impact fort sur la carrosserie, j'ai un bon choc (…) Je relance le moteur, je mets la première, je roule, ça avait l'air d'aller à peu près droit dans la ligne droite... Je me suis dit qu'on allait essayer. » Déjà rescapé, le pilote raconte s’être fait très peur quelques minutes plus tard, au redémarrage : « J'ai vu l'accident arriver. Je me suis décalé sur la gauche, et là, j'ai vu la Renault monter sur les freins. Je ne sais pas ce qui s'est passé devant, honnêtement, mais j'ai vu la Renault ralentir donc j'ai ralenti, et là j'ai vu que les autres n'avaient pas vu... C’est la plus grosse frayeur de ma carrière en F1. » Toujours en course mais touché, Romain Grosjean n’a pu faire mieux que cette 12e place, remportée une nouvelle fois par Lewis Hamilton qui pointe désormais à une unité des 91 victoires de Schumacher.