Promu chez Mercedes à Sakhir, George Russell a retrouvé sa Williams pour terminer la saison à Abu Dhabi. Le pilote britannique en profite pour réveler les différences entre ses deux monoplaces.
Le grand écart. Habitué au fond de grille, George Russell a découvert la meilleure écurie du plateau. Testé positif au coronavirus, Lewis Hamilton a laissé sa monoplace à son jeune compatriote. Au sens littéral. George Russell s'est réellement installé dans le baquet du septuple champion du monde, un baquet trop petit pour lui d'ailleurs. Mais peu importe, le pilote de 22 ans a démontré l'étendue de son talent et de son potentiel sur l'ensemble du week-end de compétition à Sakhir. En lice pour la pole position, le Britannique s'est incliné pour seulement 26 millièmes face à Valtteri Bottas. En lice pour la victoire, George Russell n'a vu la victoire lui échapper qu'à cause de la malchance. Après sa huitième place, il est revenu dans sa Williams pour le Grand Prix d'Abu Dhabi et a retrouvé la bataille dans le trafic.
«Le pilote contrôle la Mercedes, alors que parfois la Williams contrôle le pilote »
Éliminé en Q1 puis 15e de la course, le retour à la réalité a été difficile tant les différences entre les monoplaces sont marquées. Entre une écurie qui n'a inscrit qu'un petit point sur les deux dernières saisons et les septuples champions du monde en titre, George Russell a réalisé un véritable grand écart. L'occasion de comparer ses deux expériences. « En fait, c’est probablement plus difficile de revenir dans la Williams, parce que la Mercedes est vraiment très bonne. Ce que tout pilote attend d’une voiture de course, la Mercedes vous le donne. On a l’impression que le pilote contrôle la Mercedes, alors que parfois dans la Williams, c’est presque comme si notre voiture contrôlait le pilote. Nous devons réagir, alors que dans la Mercedes, c’est vous qui avez le contrôle. Je pense que tout est très naturel quand on a une excellente voiture, c’est un vrai plaisir de conduire, et c’est peut-être pour cela que je me suis mis assez rapidement dans le rythme. Je pense que ce que j’ai le plus appris, c’est qu’il faut savoir s’adapter », a expliqué le jeune britannique dans des propos relayés par NextGen-Auto.