F1 : Verstappen impresionne, Ferrari calme le jeu
Arnaud De Kanel

Les essais hivernaux ont rendu leur verdict et ça ne sent pas bon pour les concurrents de Max Verstappen. En effet, Red Bull a globalement dominé les trois journées de roulage. Mais pour Frédéric Vasseur, nouveau directeur sportif de Ferrari, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions. Le Français préfère rester positif. 

On prend les mêmes et on recommence, enfin presque. En effet, la Formule 1 fera son retour le week end prochain à Bahreïn avec les 10 écuries présentes en 2022, mais pas forcément avec les mêmes pilotes ni les mêmes dirigeants. Chez Ferrari par exemple, Frédéric Vasseur a succédé à Mattia Binotto. Le Français a dirigé ses premiers tours de piste à l'occasion des essais hivernaux et comme ses collègues du paddock, il a pu constater la supériorité de Max Verstappen et Sergio Perez au volant de la Red Bull. Pour autant, il n'y a rien d'alarmant selon lui. 

«La course sera très différente de ce que nous avons vu cette semaine»

Cap sur le week-end prochain pour Frédéric Vasseur ! Pour le grand départ de cette saison 2023, le manager de Ferrari se montre confiant malgré la nette domination de Red Bull lors des essais hivernaux. « Si je suis inquiet à cause de Red Bull ? Je pense qu'il n'est pas bon d'aller regarder les autres et de modifier votre programme. Ce ne sont pas les ES2 ou ES3 où il s'agit de préparer la course. Notre travail cette semaine était de mettre au point la voiture, de la comprendre et de la préparer pour la saison. Réagir aux chronos des autres risquerait de compromettre ce travail. Dimanche prochain, la course sera très différente de ce que nous avons vu cette semaine. On roulera le soir, à la fraîche. Pas en plein cagnard sur une piste brûlante. Les pneus auront un tout autre comportement », a-t-il lâché dans un entretien accordé à L'Equipe, avant de poursuivre. 

Pas de panique chez Ferrari

« Sur un tour, c'est vrai qu'elle (la monoplace Red Bull) est rapide. Mais avec combien d'essence dans le réservoir ? La seule chose dont on est certains, c'est quand ils font des simulations de Grand Prix avec le plein. Là, on peut se comparer. Mais pour dire quoi ? Dimanche prochain, comme je vous le disais, la piste va fortement évoluer entre le départ et la fin de course, 90 minutes plus tard. Il faudra prendre en compte ce détail », a déclaré Frédéric Vasseur au sujet de Red Bull. Charles Leclerc et Carlos Sainz devront justifier les propos de leur patron le 5 mars prochain à Bahreïn

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