Le résultat du Grand Prix du Canada n’a pas plu à Red Bull, George Russell s’étant imposé devant Max Verstappen. L’écurie autrichienne a alors cherché à contester la victoire du pilote de Mercedes. Cette attitude n’est cependant pas du goût de Juan Pablo Montoya, qui n’a pas manqué de s’en prendre à l’équipe du quadruple champion du monde.
Red Bull n’a pas vraiment apprécié l’issue du Grand Prix du Canada. George Russell s’est imposé devant Max Verstappen, décrochant sa première victoire de la saison. L’écurie autrichienne a néanmoins essayé de contester le succès du pilote de Mercedes en affirmant auprès des commissaires qu’il avait fait preuve d’une intention antisportive. Red Bull se plaignait notamment du fait que George Russell ait ralenti délibérément devant Max Verstappen alors que la voiture de sécurité avait été déployée suite à un accrochage entre les pilotes McLaren. La réclamation a finalement été rejetée. L’attitude de Red Bull a d’ailleurs fortement déplu à Juan Pablo Montoya.
«Chez Red Bull, ils agissent comme des gosses»
« Je pense que si George a vraiment freiné et arrêté la voiture volontairement, et que Max a dépassé la voiture à cause de cela, alors ils devraient examiner la situation. Mais il était très clair qu’il n’y avait rien de tout ça. Mais chez Red Bull, ils agissent comme des gosses. Leur attitude en F1, avec leurs réclamations... Pourquoi protester quand il n’y a rien ? Il faut faire croire qu’on soutient Max coûte que coûte ? » a pesté l’ancien pilote de F1 dans des propos rapportés par NextGen-Auto.
«Max avait le rythme pour peut-être attaquer George»
« La perspective d’une suspension d’une course affecte le pilotage de Max, même s’il a dit le contraire. La dernière chose dont Max a besoin en ce moment, c’est de ne pas courir. Max avait le rythme pour peut-être attaquer George. Il était devant la McLaren. Il marquait des points. Et je suis presque sûr qu’il y avait une discussion intense chez Red Bull sur la façon dont il devait se comporter ce week-end. Impossible de continuer comme avant » a-t-il ensuite ajouté.