Ce vendredi 26 mai marque le début du Grand Prix de Monaco ! Après l'annulation du Grand Prix d'Émilie-Romagne la semaine dernière, Mercedes et Lewis Hamilton ont donc dû patienter une semaine de plus pour voir si les évolutions apportés à la monoplace étaient satisfaisantes. Avec les essais libres, c'est l'occasion pour le septuple champion du monde d'apprivoiser la voiture, et cela semble bien parti selon Andrew Shovlin, l'ingénieur en chef de Mercedes.
Le Grand Prix de Monaco à l'affiche depuis 1950 et disputé sans arrêt (hormis pendant le Covid-19 en 2020) depuis 1955 est le circuit le plus mythique de la Formule 1. Lewis Hamilton, le pilote britannique de Mercedes, sept fois champion du monde a passé la ligne d'arrivée le premier à trois reprises. En difficulté cette saison, le pilote britannique peut compter sur la nouvelle monoplace et la fin de la stratégie « zéro ponton » qui n'avait pas réussi à l'écurie basée à Brackley.
«On ne conçoit pas une voiture pour Barcelone»
Andrew Shovlin, ingénieur en chef de Mercedes, dans des propos rapportés par nextgen-auto.com parle des changements effectués sur la monoplace : « Nous sommes dans une situation où nous regardons la voiture que nous avons amenée ici et nous nous disons ’oh, nous aurions fait cela différemment si c’était à refaire, nous aurions fait ceci’. Si vous partez d’une feuille blanche, il est beaucoup plus facile d’optimiser votre F1 que si vous êtes à mi-chemin du développement et que vous faites soudainement un changement assez important. Le fait est qu’on ne conçoit pas une voiture pour Monaco, mais pour les circuits comme Silverstone et Barcelone. »
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— le10sport (@le10sport) May 26, 2023
«Lewis a regagné de la confiance»
« Nous avons fait des comparaisons sur les réglages des différentes voitures, donc nous avons une bonne direction à suivre - Lewis était clairement plus heureux que George en EL1, donc nous devons analyser ces données, avoue l'ingénieur britannique. Monaco est une question de confiance pour le pilote. Lewis l’avait ce matin, George ne l’avait pas. Nous travaillons donc sur les ajustements qui permettront d’obtenir cette confiance. »