F1 : Red Bull a une addiction, Mercedes et Ferrari sont prévenus !
Benjamin Labrousse

L’année 2023 a clairement été marquée par l’hégémonie de Red Bull. Face à l’écurie autrichienne, ni Ferrari ni Mercedes n'auront réussi à trouver une solution. Si le directeur de Red Bull Christian Horner avait évoqué sa méfiance envers ses concurrents en 2024, ce dernier a également révélé être addict à la victoire.

Red Bull a tout raflé. En plus du troisième titre de champion du monde consécutif de Max Verstappen, l’écurie autrichienne s’est adjugée le titre de champion du monde des constructeurs, et ce assez aisément. Victorieuse de 21 des 22 Grand Prix disputés cette saison, l’écurie menée par Christian Horner espère pouvoir enchaîner en 2024. Toutefois, le directeur de Red Bull affirmait récemment se méfier de Ferrari et de Mercedes pour la prochaine saison.

« Ce sentiment de victoire devient addictif »

Mais comme l’a affirmé Christian Horner, Red Bull est addict à la gagne, et ne laissera personne entraver ses plans en 2024. « Je pense que tout le monde est tellement motivé par le succès chez nous. Et Singapour nous a encore fait souffrir cette année, nous avons perdu une course. C’est une grande piqûre de rappel, un rappel humiliant, que ce n’est pas si facile. Nous avons d’énormes concurrents qui veulent nous battre, qui veulent nous voir échouer. C’est cette motivation qui nous anime, et ce sentiment de victoire devient addictif – personne ne veut perdre ce sentiment de victoire », a déclaré Horner dans des propos relayés par Next-Gen Auto.

« Il n’y a souvent que les chiffres qui comptent »

« Dans le sport, on a tendance à perdre plus qu’on gagne », poursuit le directeur de Red Bull. « Quand on gagne, c’est ce sentiment qu’il faut exploiter, capturer, célébrer et apprécier parce qu’on ne sait jamais quand cela va se terminer. C’est ce par quoi vous êtes mesuré en tant qu’équipe. Pour un pilote on parle aussi de son talent, de sa personnalité, de sa vitesse pure... mais pour une équipe, dans l’histoire de la F1, il n’y a souvent que les chiffres qui comptent ».

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