Max Verstappen n’a pas vraiment pu savourer sa deuxième place au Grand Prix de Singapour. En effet, le pilote Red Bull a été sanctionné par la FIA pour avoir utilisé un langage grossier en conférence de presse. Depuis, le paddock s’insurge face à une telle polémique. Charles Leclerc est notamment monté au créneau pour le Néerlandais.
Deuxième du Grand Prix de Singapour, Max Verstappen n’a pas pu savourer son bon résultat. Le Néerlandais a écopé de quelques jours de travaux d’intérêt général après avoir utilisé un langage grossier en conférence de presse. Cela a créé une véritable polémique, et l’ensemble du paddock ne partage pas vraiment la position de la FIA. Charles Leclerc a notamment exprimé son opinion, se rangeant du côté de Max Verstappen.
F1 : Verstappen piégé par une polémique à la Hamilton ? https://t.co/dYK36XwXrT pic.twitter.com/eISZ3f6Krp
— le10sport (@le10sport) September 28, 2024
«Nous sommes des humains après tout»
« Je pense que la FIA doit se pencher sur d’autres priorités en ce moment. Nous sommes des adultes. Nous sommes l’un des seuls sports où nous entendons les pilotes parler pendant la course. Je leur demanderais plutôt de retirer certains de nos gros mots et de ne pas les diffuser autant. C’est quelque chose d’assez facile à faire et pour nous, contrôler nos paroles lorsque vous conduisez une voiture à 300 km/h entre des murs sur un circuit urbain est délicat et nous sommes des humains après tout. Je ne vois donc pas vraiment de priorité sur ce sujet pour l’instant » a confié le pilote de Ferrari dans des propos rapportés par NextGen-Auto.
«C’est super bête ce à quoi nous avons affaire»
Max Verstappen, lui, ne cesse de pester depuis la sanction de la FIA. « Je sais, bien sûr, qu’il est interdit d’insulter les gens. C’est assez simple, et personne ne veut vraiment le faire. C’est un peu trop tendre, et honnêtement, c’est idiot. C’est super bête ce à quoi nous avons affaire. C’est certain. Si vous ne pouvez pas être pleinement vous-même, il vaut mieux ne pas parler. En fin de compte, c’est ce que personne ne veut, car on devient alors un robot, et c’est maintenant la façon dont il faut procéder dans le sport » a notamment lâché le pilote de Red Bull il y a quelques jours. Le climat est tendu en F1.