F1 : Malaise chez Ferrari, Leclerc et Sainz s'expliquent
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Ce samedi, Ferrari a réalisé une bonne séance de qualifications avec les 4èmes et 5èmes positions sur la grille obtenues par Charles Leclerc et Carlos Sainz. Mais les deux pilotes de Ferrari ont une fois de plus été confrontés l’un à l’autre avec la stratégie de la Scuderia. À tête reposée, les deux pilotes ont livré leurs explications.

« Le message radio était sûrement un peu plus agressif qu'il n'aurait dû l'être »

Dans des propos relayés par Motorsport.com, Charles Leclerc s’est expliqué sur ces tensions. « Dans la pitlane, c'est quelque chose à quoi nous nous attendions, car nous essayons toujours de faire sortir les voitures en même temps, vu que c'est mieux pour gérer l'arrivée des voitures. Une course sur deux, j'ai la priorité pour choisir si je veux être devant ou derrière, et l'autre, c'est Carlos qui a la priorité. Ici, j'avais le choix et j'ai décidé d'être devant. Le timing était très serré, et je pense que c'était très difficile pour nous de savoir si nous allions passer avant le drapeau (à damier), et Carlos a décidé de doubler. Ce n'est pas idéal, nous allons en discuter. Cela n'a pas eu de conséquences, alors ce n'est pas grave. Forcément, il y a l'adrénaline dans la voiture, et on ne sait pas à ce moment-là si on va passer à temps, alors le message radio était sûrement un peu plus agressif qu'il n'aurait dû l'être », a déclaré le Monégasque.

« La tension et la pression étaient juste élevées »

« Non non, je n'étais pas contrarié ! », affirme quant à lui Carlos Sainz. « La tension et la pression étaient juste élevées, j'ai failli être éliminé en Q1 sans faire de tour à cause du drapeau à damier et du fait que nous attendions beaucoup dans le dernier virage. Il fallait que je lance mon tour à un moment, sinon je n'en aurais pas fait. C'est juste que pour la mise en température des pneus, laisser passer devant l'autre voiture, ce n'était pas idéal dans ces conditions. Mais il avait la priorité ce week-end, alors il doit en être ainsi. Il fallait que je le laisse passer à la sortie des stands en permanence. Forcément, quand on est derrière en qualifs, on a plus la pression de faire un tour. Et j'ai failli ne pas en faire un. C'est pourquoi il fallait que j'y aille ».

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